Partie 2 : Chapitre 8 (réécrit)

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Note importante en fin de chapitre, à lire ! Bonne lecture

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- Je te vois venir alors ne m'interromps pas s'il te plaît, commence-t-il avec une voix trahissant son sérieux.

Je hoche lentement la tête tout en déglutissant. Mon Dieu mais de quoi veut-il me parler ? J'espère sincèrement que les idées que je me fais sont fausses parce que si ce n'était pas le cas, je ne saurais pas quoi répondre.

- J'ai conscience que notre couple bat un peu de l'aile ces derniers temps mais je me doute bien que c'est à cause du stress que l'on a tous les deux avec tes études et l'entreprise. C'est vrai que j'aurais préféré que tout aille pour le mieux dès le moment où on a emménagé mais tout ne peut pas être parfait. J'ai envie de passer ma vie avec toi Anna, je veux que tu sois ma femme, la mère de mes futurs enfants. Je veux te voir refaire toute la décoration de notre prochaine maison alors même que je n'aimerais absolument aucune de ces décorations. J'ai envie d'avoir cette vie pour toi et moi. Je ne me vois pas avec personne d'autre que toi pour le restant de mes jours. Je veux te donner le monde mon amour, je veux que l'on parcourt le monde entier main dans la main, je veux me réveiller à tes côtés chaque matin. Je veux que tu deviennes ma femme Anna, la femme de ma vie.

Il finit avec un sourire franc, reprend l'écrin qu'il avait auparavant poser sur la table de la cuisine et plante ses yeux dans les miens avant d'inspirer fortement et de continuer.

- J'imagine bien ce que tu dois penser à ce moment-même, ne t'affoles pas ce n'est pas une demande en mariage, tu mérites bien mieux qu'une simple demande dans notre cuisine. Le mariage ce sera pour plus tard, pour l'instant je veux que tu portes cette bague afin que tout le monde sache que tu es ma fiancée. Je veux que tu la portes à ton doigt dès maintenant, fait-il en prenant mon annulaire pour y glisser la magnifique bague.

Malgré le fait que je ne sache pas quoi dire, je me laisse faire et attend qu'il plante ses magnifiques yeux verts dans les miens pour tenter de m'extirper de cette situation. 

- Je...Eden...enfin tu ne pouvais pas attendre demain soir qu'on passe une soirée tous les deux plutôt que de faire ça à vingt-trois heures ?  C'est juste que je suis crevée, je n'avais qu'une envie c'était de me coucher, j'ai peur de ne pas réagir comme tu l'aurais aimé.

- Demain je pars en voyage d'affaire à Nice pour deux jours, je ne voulais plus attendre.

- Tu le sais depuis quand que tu dois partir ?

- J'ai organisé ça ce matin au boulot, c'était un départ imprévu mais je dois absolument me déplacer, désolé de ne pas t'avoir prévenu.

- Et Elea, elle est au courant ?

- Elle dort chez sa grand mère pour cette nuit et pour la prochaine nuit aussi, tu n'as pas à t'occuper d'elle.

- Et tu pars tout seul ?

- Non je serais avec ma collègue et nos deux assistants, mais là n'est pas le sujet Anna, s'exaspère-t-il.

- Oui désolée, fais-je en secouant la tête, je ne sais pas quoi répondre là tout de suite, laisse moi la nuit et la journée de demain pour y réfléchir.

Il s'approche de moi en m'offrant une léger sourire que je qualifierai de timide, si on prend en compte la situation.

- Parce que tu as vraiment besoin de réfléchir ?

- Oui Eden, tu me prends vraiment de court et j'ai besoin de réfléchir à tout ce que cela va engendrer. Tu parles de fonder une famille, mais je suis beaucoup trop jeune pour y penser et c'est la même chose en ce qui concerne le mariage. Tu as vingt-sept ans alors que j'en ai à peine vingt-et-un, ça fait une grande différence tout de même.

M. Korsanov Où les histoires vivent. Découvrez maintenant