Supplications

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Bon lundi!! J'ai mal calculé mes affaires, j'ai oublié que les prises d'européennes ne fonctionnent pas comme celles d'Amérique. Je n'ai donc pas de chargeur pour mon ordinateur ni pour mon cellulaire. Je n'ai donc pas pu corriger le chapitre, désolée.

J'espère qu'il n'y a pas trop de fautes. Sur ce, bonne lecture!!!

Deux chapitres, je suis généreuse, je le sais, mais j'ai peur de ne pas pouvoir publier avant longtemps.

PDV ALEXEÏ

Je laissai tomber les clous que je tenais à leur place et me tournai vers les tournes-vis placés un peu partout sur la table dans le but de les arranger.

Non, je n'avais pas réussis à fabriquer quoi que ce soit, je ne faisais qu'instaurer l'ordre que j'avais détruit quand j'avais mis les pieds dans cet atelier plusieurs heures plus tôt.

Après avoir pleuré, avoir tant regretté ci et ça, j'avais fait passé mes nerfs sur les outils de mon atelier. Les clous avaient donc atterris par terre, les morceaux de papier sablés par terre et beaucoup autres les ont suivis.

- Chéri ?

Je levai les yeux vers la provenance du bruit.

- Je suis très bien seul, dis-je à Dina qui je savais, arriverait dans quelques secondes dans l'atelier.

- Tu ne grognes pas, bien. Nous pouvons parler, dit-elle m'ignorant complètement.

Je ne dis rien, me remis à la tâche.

- Je vois que tu fais un peu de nettoyage.

Je la regardai par-dessus mon épaule avant de rouler les yeux.

- Tu as entendu tout ce qui vient de se passer pourtant tu es si détendue.

- C'est ce que tu crois parce qu'en ce moment, tout ce que je me dis est à quel tu as merdé et à quel point tu as gaspillé toutes tes chances avec elle et ça, mon fils, ça ne me rend pas du tout détendue.

Je me tenais à peine droit, maintenant j'avais l'impression que deux tonnes venaient de s'abattre sur moi et que je ne pouvais même plus me tenir droit.

Elle savait vraiment comment me redonner de l'espoir.

- Merci maman, tu m'es d'une grande aide.

- Je suis là pour ça. Tu as un plan ?

Je ne dis rien, continuai mon travail.

- Alexeï, m'appela-t-elle au bout d'une minute.

- Oui ?

- Tu as un plan ?

- Bien sûr que oui.

Elle soupira de soulagement.

- Je vais la laisser en paix.

- Tu abandonnes et c'est tout ?

- C'est exactement ce que j'ai dit.

- Tu vas la laisser partir?

Cette fois je parlai en Anglais, car elle ne semblait pas avoir compris sa langue maternelle.

- Je compte la laisser partir, oui.

- Vous allez vraiment bien ensemble, les uns aussi têtus que l'autre. Il se pourrait qu'elle porte ton enfant en ce moment.

- J'en prendrai soin, mais je garderai mes distances avec Anthea. Bon, j'ai terminé de ranger, je te laisse, dis-je en ramassant mon cellulaire.

Sur ces mots, je quittai la pièce. Dans les marches, je ne pus m'empêcher de donner un coup de poing au mur.

Avant tout✅Où les histoires vivent. Découvrez maintenant