Début de la fin (3)

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Je caressais les boucles de ma fille endormie, en train de penser à ce voyage que j'entreprenais avec mon mari.

-      Un baiser pour tes pensées ? Entendis Alexeï dire contre mon épaule avant qu'il n'y dépose ses lèvres.

À son touché, je sentis un sourire naitre sur mon visage et je tournai la tête vers lui pour l'embrasser.

-      Monsieur Kostas, vous seriez surpris de savoir que je ne pensais qu'à vous et nos enfants.

-      Ah oui ? Je suis curieux, madame, racontez-moi, dit-il en embrassant mes lèvres encore une fois.

-      Tu n'as pas choisi la France seulement pour la romance que nous y avons vécue, n'est-ce pas ? demandai-je en allant caresser le dos de notre enfant.

-      Non, dit-il en se mettant à genou à côté du lit, ses yeux sur notre fille.

Sa main alla se poser sur le poing de Sara et tendrement, de son index, il se mit à caresser sa peau.

-      J'ai trouvé un excellent pédiatre qui a déjà surveillé des cas comme ceux de notre fille. J'ai obtenu un rendez-vous avec lui dans deux semaines. Je me suis dit que venir ici serait une bonne idée. Tu ne m'en veux pas ?

-      Aucunement, tu as bien fait. De toute manière, Alexeï, tu sais bien que nos enfants passent avant tout le reste.

-      Hum...

-      Qu'as-tu prévu pour nous autre que cette merveilleuse séance de sexe que nous avons eu toute la matinée ? demandai-je en me souvenant de cette excellente matinée que nous venions d'avoir.

-      Je peux ajouter une merveilleuse séance de sexe pour cet après-midi, suggéra-t-il.

-      Tu n'en as jamais assez ?

-      Je t'ai épousé parce que je ne pouvais pas avoir assez de toi, dit-il en embrassant ma cuisse dénudée.

Je rougis de ce compliment lourd de sous-entendus sexuels avant de m'assoir complètement, passant mes jambes de chaque côté de lui.

-      J'aime ce sous-vêtement, dit-il en touchant à mon nouveau soutien-gorge en dentelle couleur peau.

-      Merci, j'ai trouvé qu'il mettait bien mes seins en valeur, dis-je en glissant mes doigts dans ses cheveux.

Sa main alla se poser sur ma fesse où il toucha doucement, la petite culotte que je portais.

-      Je suis tout à fait d'accord, ça met tout en valeur, même si tu te mets encore plus en valeur quand tu es nue, dit-il en faisant des cercles sur ma peau.

Je souris et me penchai vers lui.

-      Merci, mais j'aime sortir avec des sous-vêtements, dis-je avant d'aller soulever son menton pour l'embrasser langoureusement.

Sachant pertinemment que je désirais garder le contrôle de la situation et du baiser, il se laissa complètement faire, à ma merci. Ce fut donc à cœur joie que je l'embrassai encore et encore, sachant qu'il respectait totalement mon désir.

-      Qui t'a dit que nous ne restions pas ici ?

-      Pour notre première nuit de lune de miel à Paris, tu vas nous faire rester dans cette chambre ? Je te connais, tu préférais me faire l'amour partout que dans une simple chambre d'hôtel.

Un sourire coquin apparu maintenant sur son visage.

-      Tu es en train de me dire que tu es d'accord avec ce que je te proposerai de faire à cet endroit ?

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