Choix

2.9K 263 9
                                    

- Nous ne sommes pas obligés de commencer dès aujourd'hui, tentai-je.

- Pourquoi n'as-tu pas dormi ?

Il ne me laissera pas tranquille aussi longtemps que je n'aurais pas répondu, d'accord.

- Je pensais à notre accord.

- Oui, et ?

- Et c'est tout.

- Donc pour seulement ça ?

- Oui. Tu peux me libérer maintenant ?

- À quoi exactement as-tu pensé quand ton esprit travaillait mille à l'heure ?

- Markos, j'ai sommeil.

Pas vraiment, il m'était impossible et le sera de dormir en ce moment.

- Alors réponds que je te laisse partir.

Je tapai des pieds, impatiente, il était incroyablement têtu.

- Je me demandais si nous finirions par nous entendre, mais je crois avoir la réponse.

- Et quelle est-elle ?

- Non, impossible. Nous nous disputons trop. Rien de ce que l'un dit convient à l'autre et nous ne partageons rien en commun.

- Ensuite ?

- Ensuite rien du tout. Tu peux libérer mon poignet maintenant ?

Il regarda mon poignet avant de lever les yeux vers moi.

- Bonne nuit.

Soulagée et déçue malgré moi, je reculai et quittai la cuisine.

Dans ma chambre, je ne dormis pas du tout, encore une fois.

Dans l'après-midi, mon manque de sommeil fut écrasante, j'étais en train de vérifier si tout ce que j'avais demandé avait été fait quand je me sentis inconfortable, étourdie.

Doucement, je m'appuyai contre le mur de la chambre de l'invité attendu pour demain et respirai profondément.

Alexeï n'était pas là et Sacha non plus, si j'avertissais les employés ils sauront où me trouver et puisqu'ils savaient pour ma grossesse, ils comprendront.

Je me redressai dans le but d'aller faire passer le message quand Markos apparut dans mon champ de vision.

- Tout va bien ?

J'hochai vivement la tête pour me rendre compte que ce geste ne faisait qu'empirer mon cas.

- Je suis simplement fatiguée.

Il fallait que je sortes d'ici et que je me reposais, mon bébé avait besoin d'une mère en santé.

Je fis un premier pas, mais m'arrêtai.

- Je m'en occupe, l'entendis-je soupirer.

Il s'avança vers moi et cette fois, je ne reculai pas.

- Pourrais-tu dire aux employés que je suis... je me repose ? Je veux au moins qu'ils sachent où je serai. Excuse-moi auprès d'Alexeï pour le conger forcé. Je comprendrai s'il réduisait sur mon salaire aussi, dis-je.

- Cesse de parler.

Je supposais que c'était sa façon de dire que tout allait bien aller, qu'il fera ce que je lui avait demandé.

Je m'attendais à ce qu'il m'aide simplement à marcher, mais au lieu de cela, il me souleva dans ses bras comme si mon poids n'était rien pour lui.

- Bon sang, qu'est-ce que tu manges ?

Avant tout✅Où les histoires vivent. Découvrez maintenant