Cauchemar

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PDV ALEXEÏ

J'étouffais par cette chaleur. J'avais oublié à quel point Chicago pouvait être chaud. Si à New York la température avait drastiquement chutée, ici non. Enfin, oui, mais pas suffisamment pour moi.

Après deux heures de vol pour arriver ici en plus des neuf autres heures pour revenir d'Europe, j'avais simplement envie d'une douche.

- Sommes-nous bientôt arrivés ? voulu savoir Dina en s'adressant au chauffeur.

Matt, c'était ça ? L'ami d'Anthéa.

- Maman tu lui parles en Grec, lui fis-je remarquer. Et non, nous venons à peine d'embarquer sur l'autoroute.

La première autoroute parmi les deux que nous devions prendre.

- Ah.

Elle était fatiguée, je le savais.

- Dors, nous n'arriverons que dans une quarantaine de minutes.

- Oui.

Je la regardai s'installer avant de soupirer et de regarder par la fenêtre.

Déjà cinq semaines depuis que l'on cherchait sa famille et rien. Impossible de mettre la main sur lui.

Et malgré le fait que j'avais demandé au détective de me trouver le nom de l'homme à qui ma mère avait refusé l'accès, nous ne nous avancions pas. Pas du tout même. À cause du secret professionnel de l'hôpital.

Je bus dans ma bouteille d'eau et jurai quand je me rendis compte que j'étais retourné dans cette ville.

Depuis mon départ, elle était surement le dernier endroit où je voulais remettre les pieds.

Pourtant j'étais de retour.

Qui avait-on engagé pour la remplacer ? Qui régnait chez moi en mon absence ? Qui faisait le travail qu'elle faisait si bien ?

Je me souvins que je l'avais rencontré à l'aéroport.

Elle avait les yeux rougis signifiant clairement qu'elle avait pleuré, pourtant elle s'était avérée si énergique. Sa voix n'était pas brisée, elle était claire, calme et douce, comme une brise tiède au coucher du soleil.

Ses yeux verts et sa beau basanée faisaient un si beau mélange. Elle était surement la première métisse autre que ma... bref, que j'avais vu avec une telle beauté, un visage si gracieux, si doux. Scruplté par Athena elle-même, ayant la beauté de Vénus.

Dans tous les cas, ce n'était pas son magnifique visage ni ses fossettes qui m'avaient captivées et m'avait donné l'envie de m'éloigner le plus possible d'elle.

C'était sa voix. La douceur qu'elle s'était adressé à Markos, à Matt et à moi qui m'avait marqué.

Par la suite il y a eu ses yeux, sa peau sans défaut. Son sourire si beau montrant ses fossettes. Ses fesses, putain... s'il y avait quelque chose qui était agréable à toucher au monde c'était elles. Ainsi que ses seins. Idéales pour mes mains, idéales pour moi.

Ensuite j'avais découverts ses tatouages, dans la piscine, des écritures à l'encre noire me donnant envie de les embrasser, de gouter à sa peau, de m'enfoncer, de m'encrer  en elle comme l'avait fait ces lettres.

Et ses longs cheveux.

S'il y avait quelque chose que j'avais détesté, c'était la fois que je l'avais vue rentrer à la maison avec plusieurs centimètres de cheveux en moins.

Avant tout✅Où les histoires vivent. Découvrez maintenant