Chapitre 44

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Les rayons du soleil perçaient les rideaux de la chambre que nous n'avions pas fermés entièrement. Ces fameux rayons se dirigeaient directement sur mes yeux que je fus contraint d'ouvrir. Ma vision était embrumée. J'eus l'impression que mes yeux allaient brûler. La souffrance était présente mais aussi le plaisir d'être entouré. En effet, je n'étais pas seul dans le lit. Devant moi se trouvait Mavis et derrière moi, Nevra. Les deux me tenaient avec férocité, comme s'ils se battaient pour être au plus près de moi. Je pouvais à peine bouger mais il le fallait bien. Finalement, après quelques minutes d'efforts, je pus me dégager sans les réveiller. Une fois hors du lit, je constatai que Nevra m'avait mis dans une tenue un peu plus appropriée au sommeil. Il ne me restait qu'une chemise et mes sous-vêtements. Il avait également détaché mes cheveux qui touchaient presque le sol. Je pris l'une de mes mèches que je fis jouer avec mes doigts.

Moi : Ils ont vraiment poussé...

Après ce léger constat capillaire, je me tournai vers le lit. Mon bien-aimé et mon adorable fille venaient de se rapprocher l'un de l'autre à fin de se serrer dans les bras. J'aurais aimé allez rejoindre Amaya et Gunther mais je ne pus me résoudre à les laisser. Je marchai vers le lit et les embrassai sur le front chacun à leur tour. Ils étaient adorables... Alors que je m'apprêtais à quitter le lit, mon poignet fit attraper avec douceur. Je me retournai pour croiser son unique œil. Je me baissai à son niveau pour qu'il puisse poser sa main sur ma joue qu'il caressa tendrement.

Nevra : Tu es de toute beauté dès le matin...

Moi : Flatteur...

Cette fois, je l'embrassai sur les lèvres. Au même moment, je sentis sa main passer dans mes cheveux. Ce fut agréable.

Moi : Je t'aime...

Nevra : Moi aussi je t'aime mon amour...

S'ensuivit d'un deuxième baiser. Lorsque celui-ci fut terminé, mon regard se porta sur Mavis qui dormait toujours la bouche ouverte.

Moi : Tu ne penses pas qu'il faudrait la réveiller ?

Nevra : Laissons-la encore dormir un peu, j'ai envie de profiter de toi et de toi seul.

Dit-il en se levant en douceur pour m'embrasser encore une fois. Lorsque nos lèvres se séparèrent, nos regards se croisèrent.

Nevra : Tu m'as tellement manqué...

Sa main se posa sur ma joue. Je posai justement ma propre main sur la sienne. Son visage était orné d'un sourire bienveillant illuminer par le soleil qui le faisait briller tout entier.

Nevra : Quand rentres-tu donc à la maison... ? Tu manques aux jumeaux.

Moi : Si tu savais comme ils me manquent à moi aussi mais j'ai fait une promesse à Mavis et nous ne rentrerons pas tant qu'elle n'aura pas eu une aventure digne de ce nom.

Nevra : Tu es aussi têtu qu'elle.

Moi : Je tiens surtout à lui faire plaisir.

Nevra : Ne t'inquiète pas, ce n'était pas comme si c'était la dernière fois qu'elle allait partir explorer son petit monde.

Moi : Encore une journée, juste ça.

Nevra : Très bien mais j'aimerais tout de même que l'on passe un moment ensemble.

Moi : Que dirais-tu d'aller à la rivière ?

Nevra : C'est parfait.

J'esquissai un sourire fier avant de m'éloigner de lui pour aller m'habiller dans la salle de bain. J'enfilai un simple pantalon et des bottes avant d'attacher mes cheveux en une longue queue de cheval. Ici, je n'avais pas besoin d'artifice. Lorsque j'eus terminé de m'habiller, j'entendis un cri qui m'interpella. Je courus jusqu'à la chambre et ouvris la porte de celle-ci pour découvrir Mavis qui sauta au cou de Nevra qui la fit tourner dans les airs.

Mavis : Papa est là !!!

Son visage s'illumina. Elle était surement la petite fille la plus heureuse du monde de voir son père adoré.

Mavis : Depuis quand es-tu là ?!

Nevra : Depuis hier soir.

Mavis : Oh ! Papa, j'ai tellement de choses à te raconter ! On t'a dit que j'avais combattu des brigands ?!

Nevra : Ma petite fille deviendrait-elle une féroce guerrière ?

Mavis : Peut-être mais je n'étais pas toute seule ! Papa m'a aidé en se transformant en loup.

Nevra : Vraiment ?

Moi : Oui mais j'aurais été blessé si elle n'avait pas croisé le fer avec mon assaillant, notre fille est devenue bien plus forte qu'on ne l'aurait cru.

A suivre...

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Gael : The White Wolf (Second part)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant