Chapitre 30

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Je l'attendais. Il fallait dire que j'étais arrivé en avance. Quand allait-elle arriver ? J'étais curieux de savoir ce qu'elle allait me dire. Enfin, je la vis arrivée au loin. Un sourire angélique sur les lèvres. Je lui tendis ma main qu'elle attrapa sans hésitation. Elle me serra dans ses bras.

Kalya : Tu m'as manqué...

Moi : Tu aussi tu m'as manqué...

Kalya : Je n'aurais jamais cru qu'être aussi loin de son jumeau pouvait-être aussi pénible.

Moi : Je ne contredirais pas là-dessus...Alors, quelle était cette fameuse chose qui t'a tant changé ?

Kalya : Tu ne remarques vraiment pas ?

Moi : Tu as perdu du poids ?

Kalya : Au contraire...

Elle me fit un sourire malicieux. Mon regard se diriger de son visage à son ventre puis à nouveau à son visage puis son ventre...

Moi : Tu...Tu es...

Elle prit mes mains et les posa sur son ventre avant d'esquisser un autre sourire, différent du précédent.

Kalya : Enceinte.

Je la regardai dans les yeux quelques instant avant de commencer à sentir les miens devenirs humides. Elle me prise dans ses bras.

Kalya : Tu vois ce que cela fait maintenant de voir sa jumelle enceinte, hein ? Je te rappelle que moi aussi j'ai pleuré pour toi.

Nous nous étions mis à pleurer tous les deux. J'étais tellement heureux pour elle.

Moi : Ezarel est-il au courant ?

Kalya : Pas encore car je t'avoue que je ne sais pas comment aborder le sujet avec lui.

Moi : Depuis quand es-tu donc enceinte ?

Kalya : Je ne sais pas, j'ai compris à cause des nausées. Seul toi et Eweleïn êtes au courant.

Moi : C'est merveilleux Kalya !

Kalya : Merci...Mais Gaël, aide-moi pour Ezarel, je ne sais pas quoi faire...

Moi : J'ai une idée, ne t'en fais pas.

...

Nevra et moi étions cachés dans les buissons. Je lui avais tout dit et il s'était proposé volontaire pour m'aider. Alors que je préparais ma magie, lui venait de monter dans un arbre pour guettait l'arrivée de nos tourtereaux. D'un coup, il descendit de son perchoir.

Nevra : Ils sont là.

C'était l'heure. C'était à moi de jouer. Délicatement, je soufflai, créant une poudrée de neige scintillante venant se déposer sur les fleurs du jardin.

Nevra : Ezarel a déjà l'air perdu...

Moi : C'est normal, mets-toi à sa place...

Nevra : Allez, accroches-toi.

Je fis ce qu'il me dit, passant mes bras autour de son cou. Il me souleva et nous fis grimper d'arbre en arbre. Je continuais mon œuvre en faisait tomber des flocons. Nous arrivions bientôt à destination. Une fois près de la fontaine du jardin des sorciers, Nevra me posa sur une branche tout en me tenant par les hanches pour éviter que je ne tombe. Je dirigeai mes mains vers la fontaine. Lorsqu'ils y arrivèrent, je fis geler l'eau, doucement afin de former des mots. Enfin, Ezarel vit le message. Il tomba des nus. Son regard resté fixé sur Kalya qui lui souriait, elle avait les larmes aux yeux la pauvre. Lorsqu'elle se mise vraiment à pleurer de bonheur, Ezarel accouru pour la prendre dans ses bras et lui avoua qu'elle venait de faire de lui, l'elfe le plus heureux du monde. Pendant ce doux moment, Nevra m'avait repris dans ses bras afin de nous ramener à la maison en toute discrétion.

...

Nous étions rentrés chez nous. Les enfants dormaient, nous étions donc partis nous couchés. J'étais dans les bras de Nevra qui caressait doucement mes cheveux pendant que je touchais du bout des doigts l'une de ses cicatrices.

Moi : Je suis si heureux pour eux...

Nevra : Ils vont aussi connaitre la joie d'être parent.

Moi : Tu crois que leur enfant ressemblera le plus à qui ?

Nevra : Je ne sais pas, tu crois qu'il aura les oreilles pointues ?

Moi : Il sera surement très mignon.

Nevra : Pas autant que nos enfants.

Il me releva doucement le visage pour m'embrasser passionnément. Il me fit m'allonger sur le dos, se mettant au-dessus de moi pour accentuer un peu plus le baiser. Ses mains enlacèrent peu à peu les miennes qui se refermèrent sur les siennes.

Nevra : Je t'aime Gaël...

Il me fit l'un de ses plus beaux sourires. A ce même moment, je tendis les bras pour le ramener contre moi et l'enlacer. Il me laissa faire. Il suffit de quelques instants pour que des larmes coulent de mes joues, il se releva rapidement.

Nevra : Gaël... ?!

Il avait l'air paniqué. Je lui souris.

Moi : Moi aussi je t'aime... !

A suivre...

Gael : The White Wolf (Second part)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant