Nous avancions côte à côte à travers la broussaille, toujours en restant dans l'ombre et bien sûr, dans le sens contraire du vent. Plus nous nous approchions, plus j'entendais de façon claire des discussions. Nous n'étions plus très loin...Mavis me suivait à la trace, prête à dégainer son épée en cas de nécessité. Quant à moi, j'étais prêt à geler ou un brûlé tout ce qui pourrait mettre en péril la vie de ma fille. Mes sens de loups étaient également à l'affut...Comme si j'étais en chasse... Enfin, on vit des visages au loin. J'attrapa Mavis par l'épaule et la cala contre moi. Il fallait rester discret. Nous les entendions rire aux éclats...J'étais plus que méfiant. N'importe qui pourrait dire que j'avais une expression à faire peur. Par chance, il y avait un petit trou à travers le buisson qui nous permettait de voir nos cibles. Nous pouvions donc les voir en toutes discrétions. En effet, ils étaient différents de nous...Surtout en matière de vêtement...Alors que je les dévisageais, j'aperçus quelque chose de bizarre. Il y avait une cage en fer près d'eux et elle n'était pas vide...Dedans se trouvait un familier, un petit Becola.
Mavis : Papa...
Moi : Je sais...
Sans hésiter, je sortis une fiole de mon sac et en renversa le contenu sur nous. C'était une potion d'invisibilité. On disparut donc rapidement. Pour éviter de perdre Mavis, je l'attrapa par le bras et la fis monter dans l'arbre près duquel nous étions. Je grimpa également. Une fois là-haut, nous avions vu sur leur groupe. Par chance, il n'y avait qu'un seul familier. Cela allait donc vite être réglé mais avant de foncer, je devais m'assurer que les matériaux de la cage n'allaient pas m'être néfastes. Je fis donc une vive analyse qui se révéla positive. Aucun danger.
Moi : Attend moi ici.
D'un coup, je fis apparaitre mes ailes de feu qui par chance, furent invisibles elles aussi. Après cela, je sauta de l'arbre et fendis les airs pour aller jusqu'à la cage que j'attrapa au vol. J'attira aussitôt l'attention des humains qui furent perturbées de voir une cage volante. Je ne perdis pas de temps et retourna vers Mavis que j'attrapa au vol sans savoir vraiment ce que j'attraper.
Mavis : Papa ! Tu as attrapé ma cheville !!
Moi : Reste calme !
Je tenais Mavis d'une main et la cage de l'autre. Je nous emmena assez loin à fin de semer les humains qui nous poursuivaient. Une fois hors de la forêt, je vola jusqu'à la cité d'Eel, je passa au-dessus des portes avant de perdre le contrôle de mes ailes car la fatigue me prenait. Exténué, je m'écrasa au sol. Tout cessa de faire effet, mes ailes ainsi que ma potion. Je commençais à tourner de l'œil. Aussitôt, un groupe de personnes arriva vers nous et nous aida. Je fus aidé par deux hommes qui me firent passez la tête sous l'eau froide, cela me fit un bien fou. Tout mon corps tremblait.
Moi : Ma...Fille...
??? : T'inquiète mon gars, ta gosse va bien. Ma femme est près d'elle.
??? : Non de l'Oracle ! Qu'est-ce que vous fichiez là-haut ?! Y'a des portes vous savez !
Moi : Amener moi vers ma fille s'il vous plaît...
??? : Comme tu voudras mon gars mais fais gaffe, tu tiens à peine sur les fils de fer qui te sers de jambes !
Les deux hommes me ramenèrent vers Mavis qui était bien entourée. Elle n'avait pas l'air blessée, juste sonnée.
Moi : Mavis...
Mavis : Aie...T'aurais pas pu atterrir dans la fontaine, sérieux... ?
Moi : Excuse-moi...
Mavis : C'est trois fois rien pour une future aventurière !
Me dit-elle en affichant un grand sourire que je lui rendis. Par chance, on se remit vite sur pied et aucun membre de la garde n'était venu à notre rencontre. Tant mieux. Nous nous étions donc mis en route vers la maison avec le petit Becola que nous avions libéré de sa cage que nous avions gardée comme preuve. Lorsque le Becola se sentira mieux, nous l'amènerons au royaume des sorciers. En attendant un peu de repos ne serait pas de trop. Lorsque l'on arriva à la maison, j'eut soudainement mal au ventre. Mavis aussi visiblement.
Mavis : Tu crois qu'il va nous tuer... ?
Moi : Le démon en lui va juste ressortir...
Mavis : C'est censé me rassurer ?
Moi : A mon avis c'est moi qu'il va gronder le plus.
Mavis : J'aurais utilisé un autre mot que gronder...Quelque chose de plus violent...
Moi : Là c'est toi qui me fais peur.
Mavis : Désolé...
Moi : Prête ?
Mavis : Je crois qu'on n'a pas vraiment le choix...
A suivre...
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Gael : The White Wolf (Second part)
Hayran KurguEnfin, Gaël savait qu'il était réellement : un prince. Il avait retrouvé sa famille et son peuple sur lequel il allait devoir régner plus tard mais pour l'heure, il était père de famille et l'époux de notre vampire. Cela engendrera des responsabilit...