Chapitre 80

25 1 0
                                    

Aujourd'hui était le grand jour pour Mavis, nous étions en route avec Nevra et elle en direction du Q.G pour parler de son avenir de garde. J'avais laissé les jumeaux à Kalya et Ezarel. Arrivé au Q.G nous n'avons pas tardé à nous faire accueillir par Jamon qui nous avait conduit jusqu'à Miiko.

Miiko : Bonjour tout le monde, comment va ma petite famille préférée ?

Mavis : Bonjour Miiko !

Miiko : Tiens, voilà le futur espoir de la garde d'Eel.

Miiko et Mavis étaient très proches, chaque jour, elles passaient un peu de temps ensemble même s'il ne s'agissait que de quelques minutes. Nous voilà donc en train de parcourir le Q.G au pas, tout en parlant avec Miiko.

Miiko : Elle serait traitée comme n'importe quelle recrue.

Nevra : Normal, Ezarel, Valkyon et moi n'avons pas eu de traitement de faveur malgré notre jeune âge à cette époque.

Miiko : Exactement, elle sera peut-être une future chef de garde, ne reste plus qu'à savoir laquelle elle intégrera.

Nevra : Le test va forcément l'amenait jusqu'à la mienne.

Miiko : Je n'en suis pas aussi sûre, Mavis n'a pas vraiment l'étoffe de ta garde.

Moi : Je suis d'accord avec Miiko, Mavis est plutôt... « Force brute »...

Miiko et moi étions sur la même longueur d'onde et savions déjà plus ou moins quelle garde aller intégrer Mavis après le test.

Nevra : C'est ce que nous verrons ! Faisons ce test, un point c'est tout !

Notre prochain arrêt fut donc la bibliothèque. Mavis fut assise à une table pour répondre au questionnaire qui nous permettrait de savoir quelle garde elle intégrerait. Nous l'avions laissé seule, il n'y avait que Keroshane et Yhkar avec elle pour récupérer sa feuille lorsqu'elle aurait terminé, ce qui n'avait pas tardé.

Mavis : Keroshane et Yhkar m'ont dit de revenir un peu plus tard, le temps qu'il analyse mes réponses.

Moi : En tout cas saches que peu importe la garde que tu intégreras, nous serons très fiers de toi, n'est-ce pas Nevra ?

Nevra : Oui...

Moi : Ecoute, même si elle ne fait pas partie de ta garde, sache qu'un autre de tes enfants n'a que ce rêve en tête alors arrête d'afficher cette tête d'enterrement et sois heureux pour elle car c'est une chance énorme que d'être repéré à son âge.

Il savait que j'avais raison, c'était bien pour ça qu'il avait soupiré tout en se massant les tempes avant de s'agenouiller pour prendre les mains de sa fille dans les siennes.

Nevra : Pourquoi faut-il que tu grandisses si vite ? Où est donc cette petite fille à qui je faisais encore des couettes il n'y a pas si longtemps que ça et qui venait dormir dans notre lit presque tous les soirs prétextant un cauchemar ?

Mavis : Je serais toujours ta petite fille papa mais quand je ferais partie d'une garde, on pourra s'entrainer ensemble et peut-être même partir en mission ensemble.

Nevra : Tu as raison.

Alors que je faisais face à une scène des plus attendrissantes, la porte de la bibliothèque s'ouvrit pour laisser place à mes deux amis.

Keroshane : Tu es prête Mavis ?

Il tenait le résultat du test sur une petite carte. Mavis ne tenait plus en place. Enfin, Keroshane lui tendit le petit papier que Mavis s'empressa de lire. Des larmes lui montèrent aux yeux à la seconde qui suivit. Je posai ma main sur son épaule et me pencha pour lire le résultat qu'elle ne tarda pas à serrer contre son cœur. Je regardai Nevra qui avait l'air déçu mais qui au fond était plus que fier de sa fille dont il embrassa le haut du crâne avec douceur.

Nevra : Bravo ma chérie.

La garde Obsidienne, voilà l'avenir de ma petite sorcière qui était la plus heureuse du monde à ce moment précis. Lorsque Miiko fut revenu, Mavis lui avait sauté au cou pour lui annoncer la bonne nouvelle. Bien sûr, nous allions bien entendus devoir parler au chef de cette garde pour lui annoncer la nouvelle, c'était ce qui dérangeait le plus mon vampire à qui je pris la main.

Moi : De l'eau à couler sous les pond depuis, c'est avec toi que je partage ma vie, ne l'oublie pas...

Il faisait toujours la moue. Sans prévenir, il m'embrassa avec furtivité pendant que les autres avaient le dos tourné. Je n'avais pas pu m'empêcher de rougir lorsqu'il fit passer sa langue sur ses lèvres.

Nevra : Je le sais que tu es à moi.


A suivre...

Gael : The White Wolf (Second part)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant