Chapitre 58

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Il faisait beau et doux dehors. Pourtant nous étions à l'intérieur. J'étais couché parmi les coussins. Mavis dormait à côté de moi, Salem de l'autre côté et Graham sur mon ventre. Chose fortement pratique pour lire mais tant pis, je pouvais profiter de mes enfants. Nous étions tous les quatre à la maison avec les familiers. Nevra était au Q.G pour je ne sais quelle affaire encore mais bon, cela ne me préoccupa que quelques instants. Soudainement, je sentis Graham bouger sur mon ventre. Je posai mon livre et le regardai. Il était en train de rêver. J'aimais ses petites grimaces suivirent d'un sourire lorsqu'il dormait. Doucement, je vis sa petite main agrippait une mèche de mes cheveux. Je ne savais pas pourquoi mais c'était comme apaisant, Mavis faisait cela aussi lorsqu'elle était petite. Maintenant, elle s'amusait plutôt à me faire des tresses ou des queues-de-cheval. Parfois, c'était l'inverse. Dans quelques années, nous pourrions le faire avec les jumeaux lorsque leurs cheveux atteindront leurs genoux. Salem n'était plus très loin contrairement à Graham qui préférait conserver des cheveux mi-longs. Une minute... Je venais de penser à quelque chose concernant les jumeaux, ils allaient devoir retourner à l'école comme Mavis. Mon dieu, j'avais complètement oublié... Mais bon, j'étais craintif à l'idée d'envoyer à nouveau mes garçons là-bas. En particulier Salem. Nous avions faits un test il y a quelques mois pour savoir si les jumeaux s'intégreraient bien mais cela se conclut sur un échec. Salem avait eu peur de tout, ce qui attira les brutes que Graham s'était empressé de faire fuir en se transformant en louveteaux. Bref, après mettre prit la foudre des autres mères, j'avais arrêté l'expérience mais là... Je n'aurais pas le choix... Comment vais-je leur annoncer ? Alors que je désespérais, j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir. Je vis mon vampire entrer avec un beau sourire. Bien entendu, je lui avais demandé de faire silence.

Nevra : Si seulement je pouvais capturer cet instant...

Moi : Dommage, n'est-ce pas ?

Nevra : Vous êtes si adorables...

Moi : Oh mais toi aussi, si adorable que tu pourrais m'apporter quelque chose à boire ? Je ne peux absolument pas bouger...

Nevra : A ton service.

Il alla donc me chercher un verre d'eau que je bus d'une traite.

Moi : Merci mon dieu... En plus ils me tiennent chaud...

Nevra : Si tu veux, plus tard je pourrais t'ôter quelques vêtements à fin de te rafraichir ~

Moi : Sans façon... Au fait, qu'as-tu fait au Q.G ?

Nevra : Un peu de paperasse, la supervision des entrainements, passez le bonjour à mes élèves et j'ai parlé à Miiko.

Moi : De ?

Nevra : Je lui ai demandé si nous pouvions nous prendre une journée de repos pour passer du temps en famille car il y a eu plusieurs événements qui ont fait que nous n'avons pas encore de vraies journées familiales.

Moi : Il est vrai que... C'est surtout ma faute...

Nevra : Ne dis pas de bêtise.

Moi : La vie à la cour me prend du temps...

Nevra : Tu as des obligations, ce n'est pas ta faute

Moi : Crois-moi, si je le pouvais, je donnerais tout cela à un autre et ne voudrait plus à voir avec la vie royale.

Nevra : Et tu ferais quoi à la place ?

Moi : N'importe quoi, je serais même prêt à chanter tous les soirs dans une taverne plutôt que de rester les fesses assises toute la journée sur un fauteuil bien moins agréable que l'on ne le croit.

Nevra : Tu as beau avoir une superbe voix et un don pour la musique, je te vois mal sur scène.

Moi : As-tu la fois où j'ai dû danser et chanter devant tout le monde sous une forme féminine ?

Nevra : Je me rappelle surtout ton manque de soutien-gorge, c'était plutôt plaisant.

Moi : Pervers.

Nevra : Hé hé ! Je me demande si les enfants ont déjà eu l'occasion de t'entendre chanter ?

Moi : Je ne crois pas.

Nevra : Cela arrivera peut-être un jour.

Moi : Qui sais ? Oh, j'y pense... Il va falloir renvoyer les jumeaux à l'école.

Nevra : Déjà ?

Moi : En effet, le temps passe vite.

Nevra : J'ai toujours l'impression qu'ils sont les bébés que tu as mis au monde... De toutes petites choses fragiles.

Moi : Je sais... Je ressens la même chose pour les trois... J'aimerais vraiment que le temps s'arrête pour pouvoir les garder à jamais avec moi...

A suivre...

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Gael : The White Wolf (Second part)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant