Gael : The White Wolf (Second part)

Chapitre 61

Il faisait déjà très frais ce matin. Nous avions quitté la cité pour nous rendre à la plage à laquelle nous étions vite arrivés. Les parasols et les serviettes furent vite installés. Je fixai sans grandes émotions Nevra, Mavis et Graham courir jusqu'à l'eau dans laquelle ils s'empressèrent de plonger. Salem et moi ? L'eau ? Non merci, nous avions décidé de rester tous les deux sur la plage, à l'ombre des regards. Mon petit garçon avait pris un livre avec lui. Il s'installa donc entre mes jambes pour démarrer une petite lecture sympathique évoquant les familiers. Il avait si hâte que son Sowige éclose. Il se renseignait au mieux et n'hésitait pas à demander à son cher père de l'aider. Nous parcourions donc les pages ensemble à la recherche de tous renseignements utiles. Soudain, l'on vit une ombre au-dessus de nous.

Mavis : Vous ne venez pas nager ?

Moi : Désolé ma puce mais cela m'étonnerait que j'aille à l'eau.

Mavis : Et toi Salem ?

Salem : A...Après...

Mavis : Ok, tu m'appelleras quand tu voudras venir ! On jouera ensemble !

Salem : D'accord...

Sauf que Salem ne s'était pas décidé pendant plus d'une heure, voire plus. Pendant ce temps, d'autres personnes étaient venus se reposer et s'amuser à la plage. Il y avait de tout : des sirènes, des Brownie et bien d'autres encore. Puis, il y avait nous, avec notre petit coin à l'ombre des regards. Sous notre parasol. Moi avec ma veste histoire de cacher un peu ma peau. Salem avait déjà fini son livre donc nous nous ennuyions quelque peu. De leur côté, Nevra, Graham et Mavis avaient l'air de s'amuser comme des fous. Nevra avait eu l'idée de prendre un ballon pour jouer avec les enfants.

Moi : Tu devrais y aller Salem...

Salem : Et toi ?

Moi : Je te l'ai dit, je ne peux pas aller dans l'eau...

Salem : D'accord...

Moi : Désolé mon cœur...

Je l'embrassai sur la joue avant de le laisser rejoindre mes trois autres amours. Que j'avais l'air malin tout seul... Pour m'occuper, j'avais décidé de faire balader mon regard un peu partout sur la foule. Je ne connaissais personne. Soudain, mes yeux se posèrent sur un groupe de jeunes femmes ayant toutes...Très généreux... Leurs tailles de guêpe ne correspondaient pas avec leurs poitrines difformes. Je soupirai... Mais alors que j'étais prêt à lire une seconde fois le livre de Salem, je vis le groupe aller vers le mien. Je me redressai aussitôt. Elles firent de grands gestes à Nevra qui répondit d'un air hésitant. Elles eurent donc le feu vert pour l'accoster. D'un coup, je me relevai et la seconde d'après, j'abordai mon corps féminin. Je me débrouillai pour faire apparaitre un maillot de bain deux pièces noires aux reflets violets. Je laissai mes cheveux voler aux vents et mis en valeur mes atouts avant d'aller les rejoindre.

Moi : Elles vont voir de qui je me chauffe ces thons...

J'avançai rapidement jusqu'à arriver à leur niveau.

??? : Oh, c'est mignon ! Il garde des enfants !

Nevra : En fait...

??? : Regardez celui-là ! On dirait un mini-Nevra !

Moi : Normal, puisqu'il s'agit de son fils.

??? : Q...Quoi ?!

Je pris place en prenant soin de bousculer les morues sur mon passage. J'allai rejoindre mon beau vampire jusqu'à me coller à lui en faisant passer mes bras autour de sa nuque.

Moi : Et en passant, je suis sa femme.

Dis-je en montrant mon alliance, tout en dévoilant un sourire diabolique accompagné d'un regard noir. Aussitôt les cruches firent une tête de six pieds de long avant de partir fâchés. Quant à moi, j'étais fier, cela devait se voir.

Graham : Papa, pourquoi tu t'es transformé ?

Mavis : Idiot, tu devrais savoir qu'il y a pas plus jaloux que lui.

Moi : Je dirais plutôt protecteur !

Nevra : A ce point ?

Moi : Rhoo c'est bon ! Regardez ce que j'ai dû faire pour vous !

Nevra : Justement, profitons en avant que tu ne retournes sous ton parasol !

Soudain, il m'attrapa par la taille, un sourire carnassier aux lèvres.

Nevra : A l'eau !!

Moi : Quoi ?! Non !!!

Mavis et les jumeaux : A l'eau !!

D'un coup, il courut jusqu'à la mer en me tenant fortement contre lui. Lorsqu'il mit les pieds dans l'eau, je l'agrippai et lui grimpa presque dessus pour ne pas être mouillé.

Nevra : Ne fais pas l'enfant !

Moi : Lâche-moi !

Nevra : Tu es sûr ?!

Moi : N...Non ! Ne me lâche pas ! Me lâche pas !!!

A suivre...