Chapitre 45

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Il faisait beau aujourd'hui. Le ciel était bleu et le soleil nous donner envie de profiter de la fraicheur de la rivière. Justement, Mavis et moi jouions dans l'eau sous le regard attentif de Nevra qui nous fixait d'un œil discret. Je montrais à Mavis mes capacités à me transformer en sirène de façon naturelle cette fois et plus avec des potions infectes. Elle faisait de son mieux pour m'imiter mais ce n'était pas encore ça.

Moi : Commence par imaginer les branchies, après cela ira tout seul.

Je nageais autour d'elle, tout en lui donnant des conseils. Au bout de dix minutes, elle y arriva. Ses jambes furent remplacées par de belles écailles argentées.

Moi : Bravo ma chérie !

Sans prévenir, je la serrai dans mes bras. Elle en fit de même. L'on tomba ensemble dans l'eau pour aller nager vers le fond de la rivière. Elle se débrouillait tellement bien. Finalement, l'on remonta pour aller retrouver Nevra qui était venu près de l'eau.

Nevra : Tout se passe bien ?

Mavis : C'est trop bien sous l'eau !

Moi : Elle progresse à une vitesse fulgurante.

Nevra : Tant mieux, elle sera l'un des meilleurs atouts d'Eel.

Mavis : Je vais rejoindre la garde de l'ombre comme vous deux !

Nevra : Nous verrons cela bientôt mon petit poisson car les tests ne se passent qu'à l'âge de 15 ans.

Moi : Tu ne crois pas qu'elle pourrait les passer plus tôt vus ses capacités ?

Nevra : Surement, il faut juste qu'elle se fasse remarquer par la bonne personne.

Mavis : C'est qui ?

Nevra : Moi-même je ne le sais pas car j'ai été recruté normalement.

Moi : Le grand Nevra n'a pas su se faire remarquer ?

Nevra : Ah, ah...Eh bien non car apparemment, j'étais trop dissipé.

Moi : Ils n'avaient pas tout à fait tort.

Nevra : Et toi ? On en parle ? Tu étais celui qui pestait dès qu'on lui parler de gardes.

Moi : Je suis un esprit libre.

Nevra : Surtout un chiant.

Moi : Tais-toi.

Nevra : C'est la vérité.

Moi : Sérieusement, tais-toi...

Je finis par lui coller ma main sur la bouche. Il remua un peu au début mais finit par se lasser. Je me mis donc à écouter très attentivement les sons autour de moi.

Moi : Tu l'entends désormais ?

Il acquiesça d'un regard noir qui ne m'était en aucun cas destiné.

Nevra : Occupes-toi de Mavis.

Moi : Et te laisser seul ? Tu plaisantes ?

J'attrapai ses mains et le regardai droit dans les yeux. Pas besoin de mots, il avait tout compris. Doucement, je le lâchai et plongeai mes mains sous l'eau, prêt à attaquer. Bien entendu, je demandai à Mavis d'aller se cacher dans le fond de la rivière pour se protéger. J'hésitai à reprendre ma forme d'origine mais dans l'eau, je serais capable de protéger ma fille. Je n'avais pas le droit à l'échec. Alors que le silence régnait, j'entendis un souffle presque imperceptible mais pas pour nous. Dans la demi-seconde qui suivit, j'envoyai une flèche de glace qui atterrit, comme je le constatai lorsque ma victime s'écrasa au sol en tombant d'un arbre, entre les deux yeux.

??? : Pas de quartier les gars !!

Enfin, le groupe quitta sa cachette. Ceux qui étaient dans les arbres, sautèrent ou plutôt tentèrent de sauter dans l'eau mais c'était sans compter sur moi qui étais prêt à tout pour défendre ma famille. Je recommençai à tirer des flèches sortant directement de mes paumes de mains pour atterrir sur mes cibles qui s'écraser lamentablement dans l'eau lorsque leurs corps furent complètement recouverts de gèle. Nevra ne chaumer pas non plus, il se débarrassait de ses ennemies à coup de dague qu'il avait soigneusement caché dans sa botte gauche, tout en montrant ses crocs acérés. Il en abattait autant que moi. Vous vous demandez d'où nous venait cet instinct de tueur ? Alors je vous réponds « pourquoi avoir de la pitié envers ceux voulant vous nuire vous et votre famille ? ». J'appliquais cela en mettant à terre tous ceux tentant de s'approcher de l'eau. Certains tentaient de plonger. J'en fis donc autant pour aller créer une bulle de protection en givre autour de Mavis qui ne rechigna pas. Elle rajouta même une couche à ma bulle car elle savait qu'elle ne serait pas victorieuse dans cet élément. Ceci étant fait, je remontai à la surface et lançai une lance de gel sur l'un des brigands tentant de donner un coup de couteau dans le dos de Nevra.

Nevra : Merci !

Moi : Pas de quoi !

Nevra : Derrière-toi !

Je me retournai et vit un brigand foncer vers moi, prêt à me trancher la gorge. Chose qu'il n'eut pas le temps de faire car je l'avais fait avant lui. Le sang s'écoula dans l'eau, ses yeux étaient perdus dans le vide, sa bouche entre ouverte...

Moi : Pas de pitié pour les insectes misérables que vous êtes...

??? : Abattez le blanc !!

Je me retournai paresseusement vers celui qui semblait être le chef. Dieu qu'il était crasseux avec ses haillons et sa barbe mal taillée. Nos regards se croisèrent. Doucement, mes lèvres formèrent un sourire... Un sourire des plus inquiétants à en juger la tête de ma prochaine cible. Enfin, je me décidai à quitter l'eau contrairement à mes principes. Ma queue disparue pour laisser place à mon corps nu recouvert par mes cheveux trempés. Je tendis mon bras droit vers l'avant pour m'être vu munis d'une épée de glace. Sans prévenir, je sautai sur la branche de ma future victime que je fis tomber à terre avant d'entamer un combat à l'épée. J'étais un piètre épéiste autrefois mais les conseils de Nevra avaient portés leurs fruits. Je menais la danse et mon adversaire perdait pied. J'étais rapide et le vent glacial qui régnait autour de moi déboussolé mon ennemi qui savait plus quoi regarder entre moi et ma magie qui jetait un froid.

??? : T'es quoi putain ?! Un monstre ?!

Moi : Un sorcier, rien de plus.

Ce fut mes dernières paroles avant que je ne lui enfonce la pointe de mon épée dans la gorge. La tête manqua de se décrocher mais pas chance, elle arriva à se maintenir malgré le choc. J'étais quelque peu écœuré mais l'heure n'était pas au dégout mais plutôt à la protection de ma fille que j'allai rejoindre aussi rapidement que je l'avais quittée. Elle était toujours là. Je brisai la bulle et l'attrapa pour nous faire sortir de l'eau. Nevra qui venait de tuer le dernier, nous rejoint aussitôt et l'on partit à vive allure pour retourner au village prévenir les autres en laissant derrière nous, un tas de cadavres...

A suivre...

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Gael : The White Wolf (Second part)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant