57- Tu Aimes beaucoup ta famille ...

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Prisca Dangote

**

Quelques minutes plus tard, je me redresse en l'entendant monter l'escalier.
Je cale deux oreillers contre la tête du lit et m'installe conformément.

Il entre dans la chambre, pose le plateau sur le lit et viens s'assoir à côté de moi.

Lucas : Fromage, crackers, tomates, poulet froid... Et u'e bouteille de chardonnay bien frais.

Il nous verse deux verres et je prend une gorgée de vin.

- Il est délicieux. Elle mord avec appétit dans un morceau de poulet.

Quand nous eûmes englouti presque toutes les victuailles, il écarte le plateau, rempli de nouveau nos verres et s'allonge conformément.
Puis il m'attire contre lui.

La tête posé sur son torse puissant, je me laisse bercer par les battements réguliers de son coeur.

- Je pourrais rester comme ça pour toujours.

J'hume le parfum de sa peau, désireuse de le conserver à tout jamais dans ma mémoire.

Lucas : Moi aussi.
Mais j'ai une plaidoirie lundi...

- je refuse de parler travail.

La fin du week-end.. Je ne veux pas du tout penser pour l'instant.

Lucas : D'accord. Changeons de sujet.
Il pose son verre à côté du lit. Parle moi de ta famille...

- Ma famille ?

Que veut-il savoir ?
Il est peu probable qu'il soit amené un jour à rencontrer mes proches...

Lucas : Oui.
Tu m'avais dis que vous étiez nombreux.
Combien en tout ?

Je prend une gorgée de vin, le temps d'évaluer le danger à éviter comme réponse.

- J'ai deux frères et deux soeurs, tous jeunes.
Comme tu le sais déjà, mon père est à moitié grasfield, ce qui fais que nous ayons tous le sang chaud !

Lucas : Intéressant ça.

- elle se met à rire Crois moi, il n'y à jamais une seconde de répit. Mais nous sommes très proches.
Avec enthousiasme Même les conflits nous soudent, une fois l'orage passé.

Lucas : Ils sont tous mariés ?

- Non. Même pas Mbeng. ( son petit frère )

Lucas : Dis moi, tu n'as pas trop souffert d'être l'aîné après ton frère ?

- Pas vraiment... Je m'occupe beaucoup d'eux, or ça ne m'a jamais dérangé.

Lucas : Tu aimes beaucoup ta famille non ?

- Mais bien sûr ! La famille c'est sacré !

Lucas : effleurant sa joue d'une douce caresse Et j'imagine que vous vous serrez les coudes dans les moments difficiles.

- Oh oui ! Toujours !
Mais il y'en à pas eu tant que ça.

Ce dernier remonte à quatre ans bien sûr...

Lucas : l'air pensif il doit être impossible de rester le bras croisés quand on voit un de siens souffrir.

- elle se redresse et tourne la tête vers lui C'est vrai.
Avec ferveur Et si on à les moyens de l'aider, on doit le faire.

Lucas : il sourit Tu me fais penser à une lionne prêt à tout pour protéger ses petits.

- Il n'y'a pas de mal à ça !
Quand on aime quelqu'un, on doit tout faire pour lui.

Lucas : inquiet Tout cela est beau Prisca, mais qui s'occupe de toi ?

- esquivant sa question je m'occupe très bien de moi.

Lucas : avec douceur Tu ne pense donc pas que ton bonheur puis être essentiel au yeux de quelqu'un ?

- Elle pisse le front Pourquoi le serait-il ?

Lucas : Parce que les autres peuvent avoir des sentiments aussi forts que les tiens...


Passion Inassouvie [ Terminé ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant