Passion Inassouvie [ Terminé ]

62- Tu m'aimais. Et tu m'aimes encore...

Prisca Dangote

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Lucas : En fait, si je ne t'aimais pas autant, je t'étranglerais avec plaisir !

- convaincue d'avoir mal entendue Tu pourrais répéter ?

Lucas : j'ai dis que je t'etranglerai avec plaisir.

- la gorge nouée Mais... Il m'a semblé que avais dis autre chose avant....
Tu as dis... Enfin, j'ai cru t'entendre dire que...

Lucas : rire ironique Nous y voilà enfin !
Tu commence à douter !

Lucas : d'un ton glacial Ce que j'ai dis Prisca, C'est que je t'aimais.
Je n'ai jamais cesser de t'aimer et je t'aimerai toujours.

Je sens mes jambes se dérober sous moi et je bais rapidement m'asseoir.
Abasourdie, je presse les paumes de mes mains contre mes joues.

- d'une voix étranglée Tu n'as pas le droit de dire ça !

Lucas : il lève les bras au ciel Existe t-il une loi qui interdise à Lucas Adams d'aimer Priscilla Kamdem ?

- Mais tu as cesser de m'aimer il y'a quatre ans !

Lucas : il secoue la tête Erreur !
Je t'ai haï, mais j'ai continue à avoir des sentiments pour toi. Alors tu vois, ton plan n'a fonctionné qu'a moitié.

- un nœud au creux de l'estomac Mon... Plan ?

Lucas : regard amusé Rien d'autre qu'un écran de fumé et des miroirs pour faire diversion. Comme les magiciens...
Sauf que ton intention n'était pas de m'inciter à regarder ailleurs, mais de faire en sorte que je sois si furieux contre toi que la colère m'aveugle !

- Pourquoi aurais je fais ça ?

Lucas : gardant les yeux rivés sur elle C'est la question que je me suis posée très récemment, quand j'ai enfin réussi à réfléchir de façon sereine.

Lucas : Et soudain tout m'est arrivé comme une clarté lumineuse.
Tu cherchais à me protéger comme tu l'as toujours fais avec les être qui te sont chers.

Je sens mes joues s'empourprer. J'ai l'impression que mon coeur va exploser.
Cependant, je fais des efforts démesurés pour rassembler mes esprits.

- Tu penses donc que j'ai menti en disant ne pas t'aimer ?

Une lueur éclaire son beau regard gris.

Lucas : d'un ton ferme Exactement. Pour te paraphraser : '' Je ne pense pas, je sais ''.

Lucas : En dépit de ce que tu m'as affirmé à l'époque, tu m'aimais. Et tu m'aimes encore...

- dans un souffle Ah oui ?

Lucas : Sans l'ombre d'un doute.
Alors Prisca, tu veux bien réviser tes certitudes ?

Ainsi, il sais donc que j'avais menti pour le protéger. Et que je l'aime toujours...

Sous le choc, je ferme les yeux.
Puis je le regarde d'un air désemparé.

- Comment as-tu su ?

Lucas : les deux week-end que nous avons passé ensemble m'ont ouvert les yeux.
Ce que j'ai appris de toi ne cadrait pas du tout avec l'image de la femme vénale et sans scrupules dont je te qualifiait.

Lucas : avec quatre ans de retard, j'ai repensé au moment de notre séparation et je me suis rendu compte que tu avais complètement changé du jour au lendemain. Je me suis dis qu'il devait y avoir une bonne raison à cela, et j'ai fini par comprendre laquelle : l'amour.

Submergé par l'émotion, je sens mes lèvres trembler et j'essaye en vain de retenir mes larmes.

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Ça promet dès... 😉