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– Maman... Maman... me réveille Rose.

– Hum, déjà debout ?

– Oui, pipi.

Le parquet ! Je me lève d'un bond. Six heure trente ?! Quoi ?! Six heure trente ! Bon ok, respire un bon coup, faire déjeuner la petite et la recoucher sinon elle va décaler sa sieste.

Une demie heure plus tard, la petite est rendormie, victoire ! Sauf que moi, je suis bien réveillée maintenant. Bon, j'espère qu'une bonne douche va m'apaiser.

L'eau me fait beaucoup de bien, la chaleur fait de la buée sur la vitre. Cette douche est immense, elle a deux pommeaux et une grande paroi de verre évite les éclaboussures sur le reste de la pièce. J'éteins l'eau et attrape la serviette de bain. J'essuie mon visage dans l'épais et doux coton avant d'hurler. Une fois l'air de mes poumons totalement expulsé, je me demande ce qu'il se passe.

– Mais ça ne va pas de crier comme ça ? demande l'homme.

– Mais qui êtes-vous ? Et vous êtes nu ! m'inquiétai-je, la gorge douloureuse.

Devant moi, un homme me regarde comme si je venais de dire la plus grosse bêtise du siècle.

– Oui bé, toi aussi. s'amuse-t-il.

Je me cache avec la serviette, lui en prend une et la met autour de sa taille.

– Normal je sors de la douche. Qui êtes-vous ?

– Le propriétaire des lieux et vous ?

– Ah, pardon. Je ne savais pas qu'Adrianne vivait en couple. Aelís m'a prévenu qu'elle serait de retour demain soir seulement. Je suis Alice une amie, les filles m'ont invitées à passer quelques jours ici. Comme les chambres sont en rénovation, elles m'ont proposées de dormir ici. Je suis confuse, veuillez m'excuser.

Après avoir froncé les sourcils, le jeune homme sourit et finit par exploser de rire.

– Pardonnez-moi, mais qu'il y a-t-il de drôle ? demandai-je.

– Euh... Mis à part qu'on ne se connaît pas et que nous sommes dans la même pièce à moitié nu, tout est drôle. Alors d'un le vouvoiement on oublie, de deux ce n'est pas Adrianne mais Adrián, je suis un homme.

Ah ça, j'ai bien vu oui, seigneur, c'est super gênant.

– De trois tu es donc bien chez moi, de quatre je n'ai pas était prévenu par mes sœurs. précise-t-il.

– Oh non, ce n'est pas vrai, elle n'aurait pas fait ça ?

– Si tu parles d'Aelís, si si c'est tout elle ça.

– Punaise, elle va m'entendre. rageai-je.

– Ah ! J'oubliais. De cinq, bonjour Alice.

Il s'avance vers moi, je recule et me heurte à la paroie.

– Euh, je viens juste te faire la bise, tu sais en personne civilisée.

– Oui, oui, bien sûr, pardon.

– Avant d'aller secouer ma sœur tu veux un café ?

– Oui merci, je vais m'habiller, j'arrive.

Rose ne s'est même pas réveillée, à croire qu'une tempête peut faire rage qu'elle n'en saurait rien.

Une bonne odeur s'est répandue dans le salon, Adrián m'attend sur le canapé.

– Je m'excuse d'avoir hurlé comme ça. dis-je confuse.

MAliceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant