MAlice

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– Aïe !

Aelís vient de me claquer la fesse avant d'aller sous la douche, ça devient une habitude décidément.

– Alice, tu m'as tué, qu'est-ce que t'as mangé ?

– Rien.

– Sérieux, même la prof l'a remarqué, t'as mangé du lion ?

– Non, rien, faut que je me dépense, c'est tout.

– Ah c'est ça ! Petite coquine.

– Mais qu'est-ce que j'ai dit ?

– Rien, rien, t'as faim ma chérie.

– Mais t'arrêtes oui.

– Avoue !

– Chut tais-toi, oui bon ok, j'avoue.

– J'en connais un qui serait ravi de te...

– Mais tais-toi, les filles vont t'entendre.

– Samuueel !

– Roh chut.

– Tu vas y aller ?

– Peut-être.

– Tu devrais y aller, histoire de ...

Aelís se trémousse et fait mine de frissonner.

– Arrête tes conneries, viens te rincer, t'en mets partout.

– Mes "conneries" ? Tu te lâches ma chérie.

– C'est de ta faute ça.

– Mais oui bien sûr. Bon, c'est sûr tu viens à la maison ce week-end ?

– Oui, je vais aider Pía à préparer la Saint Valentin.

– Cool, on continuera la chorée alors. dit-elle en tapant dans ses mains.

– Oui, en plus j'ai promis à ton frère de lui montrer.

– Alors là, on en a pas fini, mais bon, c'est le meilleur.

– Tout ça pour ton père. S'il ne me fait pas danser comme Linon le pense, nous aurons l'air bête.

– Au moins tu sauras te débrouiller. Je te dis à samedi à la maison ma chérie, mais au faite, ma princesse ne sera pas là ?

– Non c'est weekend papa.

– Et lundi mardi ?

– Chez Indranée, elle est en vacances. Pour l'instant on évite les papys mamies.

– Ils ne savent toujours pas ?

– Non, nous avons trop attendus après les fêtes, maintenant la saint Valentin. Bref, nous verrons plus tard.

– Tu sais comment tu vas t'y prendre ?

– Pierre et moi y avons réfléchi et sommes tombés d'accord, mais avant tout nous allons devoir l'annoncer en douceur à Rose.

– Oui, c'est le plus important.

– Oui, je te dis à samedi chez toi.

– Bisous ma chérie.

– Bisous ma jolie, fais attention en rentrant.

– Oui maman.

Je lui tire la langue et regarde mon amie monter dans le tramway.