Toujours croire en l'avenir [en pause]

Chapitre 25

-Je te le promet Mina.

Ma joue commençait vraiment à me démanger.

-Tu penses qu'on peut enlever les bandages maintenant ? lui demandais-je.

-Oui, on va voir dans quel état sont tes mains.

Lorsque Dimitri eut fini d'enlever le premier bandage, nous fûmes surpris. Ma main était en parfait état.

-Tu es sûr qu'elles étaient brulées ?

-Certain. C'est incroyable.

Tandis qu'il enlevait le second bandage, je me grattais discrètement. C'était du sang séché qui m'ennuyait. Je m'essuyais rapidement. La deuxième main se révéla aussi intact que la première.

-Je ne sais pas ce que tu es Mina mais tu dois avoir des capacités régénératrices.

-Mais je suis humaine !

-Oui mais tu sais, il n'y a pas que les vampires qui existe.

-Tu veux dire que les loup garous, les fées et tout le reste c'est réel !

-Oui, de même que la magie. Tu m'as bien dit que tu ne connaissais pas ta famille maternelle ?

-Effectivement, je ne l'ai jamais vu et ma mère n'en parlait jamais.

-Nous ferons des recherches pour en savoir plus.

Tout à coup, on frappa à la porte et Alekseï passa la tête dans l'entrebâillement de la porte. Il sourit et je ne vis aucune différence entre mon professeur d'anglais humain d'il y a quelques heures et mon professeur d'anglais vampire de maintenant.

-Mina, me dit-il, peut-être devrais-tu appeler ta tante. J'ai peur qu'elle ne finisse par signaler à la police ta disparition. Il est près de 18h. Il faudrait que tu lui demandes si tu peux rester ici cette nuit aussi. Je pense que tu as besoin de te reposer sans que ta tante ne te pose de question ce soir.

-Si vous voulez mon avis elle va quand même me poser des questions.

Il rit.

-Oui tu as raison mais elle sera peut-être moins envahissante au téléphone. Descendez après nous devons discuter.

Tandis que je fouillai dans mes poches pour trouver mon portable, Dimitri positionna des coussins sur le mur afin de m'installer plus convenablement.

-Tu sais, lui dis-je, je ne veux pas vous ennuyer.

-Tu ne nous ennuis pas, nous allons juste mettre quelques choses au clair.

-Ce n'est pas ce que je veux dire. Ce que je ne veux pas, c'est que vous soyez obligé de me dire des choses que je n'aurais jamais dû savoir.

-Je vois, dit-il. Je comprends que tu ne veuilles pas nous embêter mais il faut que tu saches certaines choses sur nous. Sinon, tu ne pourras pas te défendre si jamais tu rencontres de nouveau mon frère.

Je hochais la tête. Je craignais la réaction de ma tante, elle qui était surprotectrice. J'eus raison.

-Mina où es-tu ! s'exclama-t-elle dès qu'elle eut décroché. Tu avais disparu, tu ...

-Tout va bien tante Janine, essayais-je de la rassurer. J'étais sorti et je me suis endormie au parc. C'est Dimitri qui m'a trouvé. Il s'est excusé et expliqué. Je lui ai pardonné et nous avons discuté. Mais comme je m'étais endormie, je ne me suis pas aperçu qu'il était aussi tard. Je suis vraiment désolée.

-Mina tu ne devrais pas sortir seule chérie. Anne n'était pas avec toi ?

-Elle a eu une urgence, elle avait dû partir.

-Très bien, je vais venir te chercher.

-Hmmm, tante Janine, les parents de Dimitri m'ont proposé de rester dormir chez eux. J'aimerais accepter s'il te plait.

-Tu es sûr Mina ? Après tout ce qu'il s'est passé ?

-Oui ma tante, tout s'est arrangé.

-D'accord ma puce je te crois. Je vais t'apporter tes affaires.

Dimitri secoua la tête et chuchota :

-Nous irons les chercher, qu'elle ne vienne pas.

J'acquiesçais.

-Quelqu'un viendra les prendre, ne te déplace pas pour si peu.

-D'accord.

-Oh et tante Janine tu peux les laisser à la maison.

-Si tu veux trésor, j'espère que tout ira bien.

-Ne t'inquiète pas. Bisous à demain.

-A demain.

Je raccrochais et me tournais vers Dimitri. Un grand sourire était dessiné sur son visage.

-Qu'est-ce qu'il y a ? demandais-je.

-Rien, dit-il, tu m'amuses.

-Ah bon ? Je suis drôle.

-Dans un certain sens oui. Crois-moi, tu es souvent drôle.

Je rougis.

-On descend ? demanda-t-il.