Toujours croire en l'avenir [en pause]

Chapitre 41

Dimitri posa son front sur le mien, comme pour essayer de calmer mes angoisses.

-Je comprend, me dit-il d'une voix calme et posée. Mais Mina, je ne veux plus que tu fasses ce que tu as fait aujourd'hui.

-Pourquoi ? demandais-je. Je comprends que tu ais eu peur de revivre ce qui s'est passé avec Xenia et que cela me traumatise en plus de te traumatiser toi. Mais ce n'est pas arrivé et je veux t'aider.

-J'aurais pu te tuer aujourd'hui, s'emporta-t-il. Si mon père n'avait pas été là, cela aurait pu être le cas. Je refuse que tu coures à nouveau ce risque. Je ne m'en remettrais jamais si je te tuais.

-Mais si je ne le fais pas, tu mourras.

-Peu m'importe !

Alors, je me mis en colère à mon tour.

-Tu es égoïste Dimitri, criais-je. Si tu dis que tu ne pourras jamais vivre sans moi, est-ce que tu penses à ce que je ressentirais si c'était toi qui mourrais ?

Il demeura bouche bée, sa colère s'envolant.

-Ah ! dis-je. Tu n'avais pas pensé à ça.

Je me calmais un peu et enchainais :

-Mais je te comprends et accepte de faire un compromis. Je n'interviendrais que si jamais vous ne trouvez réellement personne. Ça te va ?

Il parut réfléchir puis finit par accepter.

-Donc, pour la proposition de mon père, j'imagine que c'est non.

-Oui, pour l'instant. Mais peut-être que, lorsque je pourrais quitter ma tante, que je n'aurais plus aussi peur de cette idée et que vous aurez trouvé quelqu'un pour te nourrir, je reprendrais en compte la proposition de ton père. Car c'est vrai que marcher me manque beaucoup.

Il me souleva de ses bras musclés et échangea nos positions. Ma tête sur son torse, j'entendais battre son cœur. Je n'aimais pas me mettre en colère mais il fallait bien que cela soit le cas parfois. Nous changeâmes de sujet, parlant de tout et de rien. Je finis par m'endormir, épuisée, tendrement enlacé par l'homme que j'aimais.

Lorsque je me réveillais le lendemain matin, j'étais face à lui. Lui dormait paisiblement. Je souris, il avait vraiment meilleure mine que la veille. J'étais contente de lui être venue en aide malgré son refus et ma peur.

-Qu'est-ce qui te rend si heureuse ?

Je sursautais tendit qu'il ouvrait les yeux.

-Désolé, dit-il après m'avoir embrassé tendrement, je ne voulais pas te surprendre.

-Comment tu as su que j'étais heureuse, demandais-je, tu avais les yeux fermés.

-Tout ton être vibre, je peux le sentir, rien qu'en te touchant. Mais tu n'as pas répondu à ma question.

-Je suis joyeuse parce que tu vas mieux et parce que je t'aime.

Je l'embrassais alors langoureusement. Soudain, une chose étrange se produisit : j'eus un flash. Dans ma vision, un 4x4 rouge se garait devant la maison des Krov. L'homme qui sorti de l'habitacle me sembla familier : il était âgé d'une quarantaine d'année, avait les cheveux bruns clairs et était habillé d'une façon très distingué. Il se dirigea vers la porte de la maison. Quand sa main se leva pour appuyer sur la sonnette, je vis à son poignet une montre digital gris foncée. Sur le cadran on pouvait lire la date d'aujourd'hui et 12h30.

NDA : Bonjour, Bonjour ^^

1700 !!!!!!! Plus de 1700 vues alors qu'on dépassé les 1000 dimanche. C'est incroyable ! C'est fabuleux ! C'est sensationnel ! Je vous aurez bien posté deux chapitres aujourd'hui mais malheureusement je n'en ai pas écrit assez. Alors je chercher un moyen de vous remercier tous. Une idée ?

Dans tous les cas vraiment je vous remercie et j'espère que la suite vous plaira.

Des Bisous ^^