Difficultés. 46

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Bejzkzkzkzkzkzkjz bon dieu de bon dieu
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Je réalise pas....

Merci tellement 💜

Le triple update arrive, par contre j'ai pas eu le temps d'écrire le 3e alors il arrivera plus tard dans la soirée ou demain sans faute 😅

Bonne soirée
Enjoy 😘

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Quand je les rouvre, une lumière aveuglante m'assaille, m'obligeant à les refermer illico.
Je me tourne sur le côté et une douleur m'attaque au niveau des côtes.

Je me fige.

Je sens des fils tout autour de moi, m'empêchant de faire le moindre geste.
Je commence à paniquer et à me contorsionner dans tous les sens, provoquant une alarme stridente.

Une infirmière suivie d'une autre débarque aussitôt, une tente de me calmer tandis que l'autre s'affaire autour d'une machine.

Putain.

Je suis à l'hôpital.

Dans quel état suis je ?

- Alma, calme toi, m'ordonne celle qui essaie tant bien que mal de me raisonner. Tu es en sécurité ici. Doucement.
- Il m'est arrivé quoi ?
- Tu as eu un violent coup à la mâchoire et à l'arrière du crâne. Tu as des hématomes partout sur le corps, on a du te garder en observation et te faire passer des examens.

Starfoulah.

Tu parles d'une nouvelle.

Je me laisse retomber sur le lit avec un visage dénué d'expression.

- Je m'appelle Hortense, continue l'infirmière. Je m'occupe de l'étage, si t'as besoin appelle moi. D'accord ?
- OK.
- Faudra que t'arrêtes de t'agiter comme ça, prévient celle qui a réglé la machine. Sinon ça va biper tous les quarts d'heure et ça risque d'être chiant pour toi comme pour nous. Préviens son père qu'elle s'est réveillée, ordonne t elle à Hortense.

Toutes deux sortent de la chambre. Le silence revient. J'en profite pour fermer les yeux et me masser les tempes.

Je ne sens plus de douleur au niveau de la mâchoire, mais en ayant bougé le ventre je sens quelque chose d'anormal, comme si on avait tout bougé à l'intérieur.
Normal. On a dû m'injecter tout plein de trucs. Mdr.

Je rouvre les yeux parce que du bruit venant du couloir m'est parvenu.

- Je vous préviens, elle a besoin de se reposer....
- C'est possible de la voir quand même ?

Gringe.

- Pas à plusieurs, s'il vous plaît. Elle a besoin de calme.
- Tranquille, on est gentil, nous.

Mon père.

La porte s'ouvre de nouveau et les Casseurs Flowters font irruption dans mon antre. Vêtus de longs manteaux, de bonnets enfoncés sur leur crâne et d'épaisses lunettes de soleil. J'avais oublié qu'ils étaient passés pro dans l'art de la dissimulation pour passer incognito.

- Salut ptite thug, me lance Gringe. Ça va comment ?
- B... Bien.

Ils font littéralement comme chez eux, en enlevant leur veste et en se posant contre mon lit.
Je n'ose pas les regarder dans les yeux. Penaude, je joue avec une extrémité de mon drap.

- T'es consciente de la merde dans laquelle tu t'es foutue ? me sermonner alors Orelsan. Ils auraient pu te tuer bordel.
- Je suis désolée.
- T'inquiète va, on a juste eu peur.

Il s'approche et, d'un geste hésitant, aggrippe ma main et la sert brièvement.
Je frissonne.

- Maintenant le truc, annonce Gringe qui est allé se poser contre la fenêtre, c'est de retrouver ces gars. Tu te souviens de leur gueule ?
- Ouais. Pas de problème. J'ai même des noms.
- Vu l'état dans lequel t'es ils vont prendre cher. Compte sur nous pour les retrouver.
- Merci...

Silence.

D'un coup je repense à ma mère et commence à m'agiter.

- Où est maman ?

La machine bipe encore.
Les Casseurs se précipitent sur moi et me disent de me calmer.

- Ta mère est arrivée à l'hôpital aussi, elle est en réanimation, m'informe Gringe. Elle a fait un coma éthylique.
- Un coma éthylique ?...
- Elle est hors de danger, renchérit mon père. Mais elle a pris cher quand même, elle va garder des séquelles...

Mon cœur se calme peu à peu.

Elle va bien.

Elle est en réanimation.

Tout va à peu près bien....

Pourtant je ne peux m'empêcher de penser que c'est à cause de moi si elle est comme ça. Qu'elle en portera les conséquences.

Fille indigne que je suis.

Bon, déjà elle n'est pas morte.
Mais tout de même.

Hortense arrive telle une furie dans ma chambre et, constatant que tout est revenu dans l'ordre, demande gentiment aux Casseurs de partir. Ils hochent la tête à contrecœur, puis me promettent de revenir le plus vite possible. Je leur lance un rapide sourire avant de les voir disparaître.

Je me laisse retomber sur mes oreillers et sombre alors dans un sommeil profond.




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Me tapez pas si ya des trucs qui sont pas cohérents, je suis loin de tout connaître dans le domaine de l'hôpital, tout ça tout ça 😅

Mon père et ses histoires à raconterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant