Marque 8 ✔

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Dès qu'elles entrèrent en contact avec ma peau, une sensation de bien-être envahit tout mon être. Mes esprits m'avaient tant manqué.

-Lucy!

Sting descendit en trombe les escaliers.

-Maître! Je vous avais confié ses clés!

-Sting! Tu baisses d'un ton quand tu me parles! Ta femelle a amplement le droit de garder ses clés, c'est certes ta compagne, mais tu ne peux lui retirer le droit d'être un mage.

-Si vous pouviez arrêter de m'appeler "femelle" ce sera aimable à vous. J'ai l'impression qu'on est des animaux.., finis-je doucement.

-Comment t'appelles-tu?

-Je m'appelle Lucy, Maître Gemma.

-Bien Lucy, rejoins notre guilde.

-Pardon?!, s'exclama Sting.

-Père vous n'êtes pas sérieux?!, s'étouffa Minerva, elle ne doit pas beaucoup m'aimer.

-Je suis plus que sérieux. C'est l'épouse de Sting, et un ex-fée qui plus est.

-Ce n'est pas mon épouse, on est pas marié. C'est juste ma "femelle" comme je peux "si bien le dire" parce-que je l'ai marqué involontairement, cracha-t-il en croisant.

J'eus un pincement au coeur pendant plusieurs secondes. Il ne m'aime pas alors. Il est obligé de vivre avec moi à cause du marquage. Quelle idiote j'ai été de penser qu'au fond, c'était quelqu'un de maladroit, mais de bon.

Je tournais ma tête vers lui, en me mordant la lèvre pour éviter de crier ou de pleurer. Je la baissais et me retournais vers Gemma.

-Alors, acceptes-tu ma proposition?

-Oui, j'acceptes.

-Très bien, dès que tu porteras notre emblème, tu seras officielement, un membre de Sabertooth.

-Si vous permettez, j'ai quelque chose à faire avant qu'on ne me pose la marque. Je serais là, à la fin de l'après-midi.

-Hum, c'est d'accord. Mais tu vas devoir, rembourser les portes que ton compagnon à défoncer hier soir.

-Oui.

Je me dirigeais vers la sortie en prenant bien soin d'être le plus loin possible de Sting, qui se mit à me suivre. Les gens me déviageaient, les hommes me regardaient avec envie et Sting leur lançait des regards foudroyants. J'arrivais dans la chambre de l'hôtel, une trentaine de minutes plus tard et m'allongea sur le lit, dos à la fenêtre. L'homme n'était plus présent. Mais le sang était toujours là. Tout comme l'instant où j'ai cru que Sting m'aimait.

M I N EOù les histoires vivent. Découvrez maintenant