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J'ouvrais les yeux, les rayons du Soleil se posèrent délicatement sur mon visage, m'enveloppant d'une douce chaleur. Sting était allongé près de moi et dormait toujours. Je me levais doucement, mon abdomen me faisait mal, mais la douleur était passable. Je me saisis du drap qui avait glissé et l'enroula autour de mon corps. J'observais les lieux. Nous n'étions pas dans la chambre d'hôtel. La pièce était blanche et l'emblème des tigres règnait au-dessus du lit, en bleu marine foncé. Je vois, nous étions à Sabertooth. Je m'approchais de la fenêtre, le Soleil venait juste de se lever. Il y avait déjà quelques passants dans la rue, qui prenait un café devant la guilde et même des touristes, qui admirait la grande statue de tigre en haut de la guilde. Je tournais la tête et me dirigeais vers une porte, que j'ouvris. L'étage était vide. Je marchais sur le parquet froid, qui grinçait sous mes pieds, et descendit les escaliers en attrapant la rambarde. Il y avait pas mal de personnes déjà présentent. J'étais couverte d'un simple draps et mes vêtements en-dessous n'étaient pas présentables, étant donné toute l'hémoglobine qui colorait les tissus.

-Hum hum.

Je tournais la tête et la leva devant l'imposante carure du maître de Sabertooth, Gemma.

-Oh heu bonjour, heu maître Gemma, fis-je gênée.

Tous les regards étaient tournés vers nous. Gemma me jetait un regard menaçant qui se transforma en curiosité. Il posa ses mains sur ses hanches et s'approcha de mon visage.

-Alors c'est dont toi la dragonne de Sting?, me demanda-t-il en arquant un sourcil.

-Heu oui, dragonne est un bien grand mot, à vrai dire, je ne ressemble mêle pas à un dragon, et je ne peux même plus me défendre et pu-

-Tu ne peux plus te défendre? Qu'est-ce que c'est que ces histoires encore?

-C'est que...

-Tu es une constellationniste n'est-ce pas?

-Oui..

-Où sont tes clés?

-Je ne les ai plus.

-Pourquoi?

-Parce-que..

Non, je ne devrais pas lui dire, Sting pourrait avoir des problèmes..

-Sting me les a prises.

-Et tes clés, serais-ce celles-là?, dit-il en sortant mon trousseau de clés d'une des ses poches.

Je tendis les bras toute tremblante et il les posa au creux de mes mains.

M I N EOù les histoires vivent. Découvrez maintenant