Chapitre 54 :On capte bien la Cuatro depuis l'hopital

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'' Allo ? '' – '' Je suis arrivée '' – '' Ok, je suis rassurée, tout c'est bien passé ? '' – '' Ouaip, tu sais Florence Madrid c'est pas si long '' – '' Deux heures et demie quand même''- '' Ouais mais j'ai bosser t'inquiète '' – '' Bon tan mieux alors, bon match ce soir alors '' – '' Merci Gio' et toi concentration pour demain ! '' – '' T'inquiète ma poule '' – '' Je suis dans le métro, je te laisse, merci pour cette semaine c'était cool ! '' – '' Merci d'être venue, bon match bisouuus '' – '' Ciao ! ''

J'avais raccroché, et j'étais rentré dans le métro, avec ma petite valise à main, je m'étais assis sur un des sièges du métro, et j'avais soupiré, je suis enfin de retour à Madrid, mais je n'ai pas vraiment trop de temps devant moi. Voir presque pas, il est déjà 16h30 passé, et le match est à 2Oh45, donc il faut que je sois vers 20h au Calderon, donc que je parte vers 19h de chez mes grands-parents, ou j'allais squatter, beaucoup plus simple que chez moi et puis je suis rassuré chez mes grands-parents. Et comme ça je fais un tour, voir si tout va bien.

'' Bon allez Camille ! ''

J'avais mis courageusement mon maillot, après être resté un peu de temps dans la salle de bain, en soutien-gorge, a me maquillant, et louchant sur ma cicatrice, sur ma poitrine, qui n'avais pas vraiment changé depuis l'accident, s'estompant mais pas de beaucoup. J'étais méga super stressé, par le match je pense, par l'enjeu, c'est le Barca, on a perdu à l'aller, on doit faire mieux au retour

La dernière fois, j'étais monté dans le métro, et je n'avais pas fait deux stations, je l'y étais senti mal, vraiment, la, j'étais un peu écrasé contre la vitre du métro, oui, j'étais mal, mais comme toute personne dans se métro, et il me restait que un arrêt, alors le métro, c'était fait. Je m'étais pas senti mal, au contraire, j'avais juste cette sensation de nervosité liée au match, comme toujours et encore plus contre le barca.

'' Oh pardon, excusez-moi ''

Je m'étais pris quelqu'un dans le corps, il y avait beaucoup, beaucoup de monde là d'un seule coup, j'étais devant le stade, je devais retrouver la porte pour rentrer, Je savais que Bea m'y attendait, donc, je me dépêché un peu, pour rentrer avant qu'il y est trop de monde et que je la retrouve pas dans la tribune.

'' Oh pardon ''

Je me prenais tout plein de gens, et par flash-back, je revoyais Beatriz, devant moi, mais je fermais les yeux, je secouais la tête, et je repartais, tout va bien se passé, c'est un moment dur a passé mais à l'intérieur sa ira. Je continuais a marché d'ailleurs.

'' On est porte 22, allez vite papi ! ''

J'avais souri en regardant un papi, avec sa petite fille, automatiquement j'avais pensé au mien de grand Pére, je les avais suivi du regard pendant 2 secondes avant de reprendre ma route et de me prendre un mec dans la figure, puis à deuxiéme, avant de me revoir au sol, tombé contre le sol, j'avais fermé mes yeux et de secoué la tête, et de ré ouvrir mes yeux, puis, de repartir, j'avais entendu quelqu'un crié, et je m'étais retourné pour voir Giuliano, mais qu'es que, j'avais regardé la direction dans laquelle il regardait, vers quelqu'un qui était étendu au sol, vers...Moi.

Je crois que j'avais peur, j'avais posé ma main sur mon cœur, autour de moi tout le monde marchait vite, trop vite, j'avais des larmes dans les yeux, et là, je respirais trop vite, mon cœur battait vite, et j'étais plus dans mon état normal, je ne pourrais pas rentrer dedans, et c'était ça qui me fessait le plus mal. Beatriz ne savait pas que j'avais eu ses soucis, et j'avais un peu honte, alors il allait falloir que je trouve une excuse et elle allait encore me détesté, mais je ne pourrais pas. J'avais regardé paniqué autour de moi, comme une gamine, pour trouver de quoi me calmé et j'avais trouvé.

Mon Père, L'atletico Madrid, Rodri & MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant