Chapitre 64 : La dépression, sa peut se soigner avec une chanson.

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'' No importa lo que pase C'est incroyable No nos separaran, Atleti yo te amo, contigo hasta el final... ''

C'était plus que incroyable, les joueurs étaient encore dans le vestiaire, mais pourtant, les supporters chantaient a capela la plus célèbre de nos chanson, et le tifo était déjà visible de la tribune. C'était juste incroyable, se stade à l'unisson sur ce fameux chant. Et ce tifo aussi, c'était magnifique.

Le pire c'est que j'étais enfin la, le match avait pas encore commencé que je me demandais comment j'avais pu vivre sans pendant aussi longtemps, je repassais mes années à Barcelone et celle d'après aussi. Sans revenir ici, mais, c'est fou comme je peux aimer ça, je sais que je vais perdre ma voix, je sais que je vais vivre un moment tellement nerveux et stressant, mais ses sensations là, c'est toute ma vie, c'est intense.

Avoir laissé de côté l'Atletico Madrid, c'était vraiment dommage, mais avec tous les évènements qui se sont passé dans ma vie ses derniers mois, j'avais perdu la raison, c'était ça, tous ses évènements m'avait tué à petit feu, littéralement, dès que je voyais un peu la fin du tunnel sa recommençais et sa me bouffer de l'intérieur

Pour moi, j'étais malade, Psychologiquement instable, manque de sommeil, avec mon litre de café par jour, et parfois même de L'Alcool, pour oublier, et des antis dépresseur.

Mais en étant la, ce soir, avec Beatriz et Giuliano, je réalise peut être que finalement pour être moi-même, je dois être ici, que je dois assumer tout ce que je suis, c'est-à-dire cette jeune psychologue qui donnerait sa vie pour son club, meilleure amie d'un des meilleurs espoirs du club, qui est née dans ce stade, cette jeune femme, forte et jolie qui a le même caractère que son pére, cette femme qui a entretenue une relation avec la star de l'équipe, cette femme qui entretiens une relation secrète avec un autre joueur.

Je suis cette femme-là, c'est comme ça, que sa plaise pas à tout le monde, ça m'importe pas, et si ma mére est pas fier de moi, alors qu'elle aille au diable après tout, son compagnon a engagé des hommes pour me tuer, et elle l'a pas quitté, au contraire. Alors, j'ai peut-être pas de mére ni de pére, mais j'ai des grands parents qui compte sur leur seule petite fille et sa doit leur faire du mal de la voir dans cette état-là.

Je ne sais pas où je serais demain, ni dans quelques mois, mais je m'en fou, ce soir, j'ai juste envie d'être à l'endroit où je suis. L'endroit où je me sens moi-même, poignarder ou pas, folle ou pas. Les gens ici, ils ne jugent pas, il s'en foute.

Et je pense que à ce moment-là, on était tous pareil, Ils étaient tous entrain de reprendre un refrain, probablement troublée par la ferveur, et j'imagine avait des frissons. Moi j'avais clairement des frissons, et pas que, les larmes perlaient dans mes yeux.

Eux, ils la connaissaient pas l'histoire, ils ne savaient pas pourquoi, ils pensaient que c'étaient arrivé par hasard, ils pensaient que c'était une agression au hasard. Ils ne savaient rien, rien du tout de la vérité, pourtant leur sentiment Anti madrinista était si présent, sans savoir tout ce qui se passe derrière tout cela. Mais moi, je le savais, et je savais ce que sa représentait pour moi d'être présente ici. C'était comme une revanche.

Pourtant depuis le début, ma bouche n'avait pas entamé un chant, et je n'avais pas crié non plus, je ne sais si c'est le stress, ou tout ce qui se bouscule dans ma tête, mais pendant que Giuliano Beatriz, et tous les autres chantaient, je restais muette.

J'observais le spectacle autour de moi, le chant ne s'arrêtait pas, et le Tifo était plus que parfait maintenant, et on voyait clairement le message '' Futbol de Emocion, de Pasion y de apuñalado corazón'', automatiquement comme un réflexe, j'avais posé ma main sur mon cœur.

Mon Père, L'atletico Madrid, Rodri & MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant