Chapitre 22 : Ni merci, Ni sexy, et au lit.

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On tournait depuis quelques minutes pour trouver une place dans un parking improvisé pour des personnalités ou pour l'équipe, et on devait être les derniers parce que c'était blindé, enfin.

'' Allez viens''

J'avais senti la main de Diego dans me dos qui me tenais pour que j'avance, on devait rejoindre la scène enfin lui, moi à côté de la scène rejoindre Bea et les autres

'' Giu' et Carla sont là, Beatriz doit pas être loin, va y, a tout à l'heure ''

En effet, j'avais vu Giu' et Carla qui fessaient des signes a Diego, bien, je vais les rejoindre, comme ça je ne serais pas seule déjà, allez c'est parti

'' Je t'es vu avec Diego hein '' - '' Je t'expliquerais ''

Bea m'avais vu et rejoint, elle était en train de me maquiller, enfin de me faire des trais rojiblanco sur les joues, je lui expliquerai un autre jour, promis.

'' Je crois que Juanfran il est vraiment, mais vraiment défoncé ''

J'avais explosé de rire, Juanfran avec sa bière à la main, j'avoue que il avait l'air dans le mal, mais vraiment, c'était à mourir de rire, le maitre de Cérémonie appelait les joueurs un par un, et lui il était à fond à chaque fois c'était trop fantastique.

'' ... Alors on a souffert, on est ce genre de club, ou vous serais toujours là dans les bons et les mauvais moments, je vous propose une compilation de ses dernières années ''

Le truc qui va à tous les coups te faire pleurer, c'est sûr et certain, j'avais commencé à regarder passionnément l'écran, je revoyais des images qui était trop loin pour que je les ai vécu, mais que je connaissais raconter par mon grand-père, c'était évident, je m'en souviens, c'est notre histoire, et elle est beaucoup plus triste que heureuse, mais c'est que nous alors. Nous en fait, et voir ses images, ça me rappelle aussi d'où je viens, et pourquoi j'ai répondu aux magouilles par des magouilles, c'est nous.

'' Oh ! ''

Je m'étais reconnu, dans les gradins, je devais avoir une dizaine d'année, oui, pas plus c'est sûr, et j'avais surtout reconnue mon grand-père à côté de moins il était en train de me faire des gestes, il m'apprenait des choses sur le football, il m'enseignait ceux pourquoi j'étais là. Et je suis toujours là.

'' Oh c'est la honte Bea ! ''

On nous avait vu, Bea, Lucas et moi, quand on avait 15 ans, le style, la tête c'était tellement horrible, nos coupes de cheveux, d'ailleurs mon frère avait ri, ce n'est pas marrant, mais alors vraiment pas, on ressemblait a rien.

'' Oh comme j'aime trop cette chanson ! ''

Des clips plus émouvants les uns les autres passaient à l'écran sur des chansons révélatrices, c'était fantastique de voir ça. Mais vraiment, ça fait du bien de se remettre dans tous ses souvenirs, je ne pouvais pas m'empêcher de penser à mon grand-père, je sais que d'une façon ou d'une autre il suit ce qu'il se passe aujourd'hui, enfin, la chanson de Alvaro Soler passait maintenant avec de images, images de supporters pendant la ligue des champions, c'était trop mignon parce que ils y avaient les enfants et tout c'était trop adorable, d'ailleurs ils y avaient des images de Moi et Giuliano quand on était à Munich, je me souviens de cette soirée la, parce que on s'était qualifié pour la demi-finale, mais parce que ce jour-là, il devait faire -10 degrés et parce que pire que ça il neigeait c'était horrible. Mais c'était un beau match. Vraiment. On était emmitouflé comme si on était au pôle nord, on voyait que nos yeux, mais enfin, on était là.

Mon Père, L'atletico Madrid, Rodri & MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant