Le bruit me sortit de mes pensées et je compris que quelque chose venait de se passer. Ayant de bon réflexe, je m'engouffrai dans la foule et me frayai un chemin jusqu'à le cri. J'entendis Caro crier « Non n'y va pas ». Je n'en pris pas compte et continuai d'avancer. Je finis par voir d'où provenait le cri. Une des barrières de sécurité était tombé sur un des garçons. Au début je ne compris pas lequel et plus j'avançai plus la silhouette me paraissait familière. Je pus enfin reconnaître Corbyn. La souffrance paraissait l'emporter. La sécurité fit reculer tout le monde. Les fans étaient tellement nombreuses que j'ai cru que j'allais me faire écraser mais j'ai tenu bon et eu enfin la voie libre. Je me précipitai vers Corbyn qui était à terre. Les agents de sécurité m'attrapèrent avant que je n'arrive près de lui. Je ne savais pas comment j'allais pouvoir leur expliquer que je pouvais abréger ses souffrances. Alors j'entrepris la méthode la plus facile n'ayant pas mon badge prouvant que j'étais médecin.
Moi : S'il vous plaît laisser moi le voir. Je peux arranger ça. Je suis médecin.
Agent de sécurité : Oui bien sûr toutes les personnes qui sont là peuvent dire qu'ils sont médecin pour s'approcher de lui.
Moi : Non, moi c'est réel je suis médecin et je peux l'aider
Agent de sécurité : Bien-sûr à votre âge. Vous avez un badge pour le prouver ?
Moi : Non, il n'est pas là. Je suis venu ici pour m'amuser à la base. En tout cas, le temps qu'une ambulance arrive il peut mourir laisser-moi y aller si vous ne voulais pas à avoir à expliquer sa mort devant une caméra.
Soudainement, je vis que le silence était revenu à part les quelques cris de douleur de Corbyn. Les garçons au complet me regardaient et les fans me fixaient comme-ci je venais de dire une absurdité. Je venai de comprendre que je l'avais dit beaucoup trop fort. Je lançai un regard à la foule je croisai le regard de ma meilleure amie qui avait compris.
Moi : Oui, vous avez bien compris. Il peut mourir mais si vous ne voulez pas que je le soigne. Alors je reste là, je ne bouge pas qu'il meure par votre faute non par la mienne.
Daniel : Laissez-la passer j'en prends la responsabilité.
Je fus choqué d'entendre sa voix tremblée quand il parlait. L'agent me laissa passer. Je lui lançai un regard noir. Il finit par détourner le regard. Je courus vers Corbyn. Caro était à présent à côté de l'agent qui ne la laissa pas passé à son tour.
Moi : Alors laisser moi un peu d'espace s'il vous plaît.
Tout le monde se décala et je fis le constat des dégâts de la barrière sur Corbyn. Il pouvait à peine respirer, la barrière bloquait sa respiration. Il faudrait l'enlever mais sa rotule ne me paressait pas à sa place. Si on bougeait la barrière, elle pourrait aggraver la situation. Je pouvais voir sa tête saigner à cause du choc de la chute. Après avoir analyser, j'établissais mon plan. D'abord remonter un peu la barrière, remettre sa rotule place, puis enlever la barrière et examiner sa tête. Cependant, il devenait de plus en pâle. Il fallait donc agir vite. Après cette réflexion qui dura une bonne minute. J'ordonnai.
Moi : Jonah et Daniel, vous allez remonter doucement la barrière. Pendant ce temps, je vais remettre en place sa rotule. Caro, tu vas lui tenir la main quand je ferai ça. Jack et Zach, vous aller essayer de trouver une trousse de secours. Je vais par la suite examiner la tête de Corbyn. Je pense qu'il fait une hémorragie interne vu le poids de ce qu'il lui est tombé dessus.
Tout le monde me regarda stupéfait et s'afféra à ce qu'il avait à faire. Cependant je ne voyais pas Zach, ni Jack bouger et ni Caro arrivait. Je me retournai et vis que l'agent ne voulais pas la laisser avancer.
Moi : Laisser la passer s'il vous plaît. J'ai besoin d'elle.
Agent de sécurité : D'accord
Caro avança et tînt la main de Corbyn. Jack et Zach n'avait toujours pas bougé.
Moi : JACK ET ZACH TROUVAIENT MOI UNE PUTAIN DE TROUSSE DE SECOURS S'IL VOUS PLAÎT.
Ils sortaient de leur transe.
Jack & Zach : On veut rester avec lui !
Moi : Vous allez plus l'aider avec cette trousse de secours qu'en restant là.
Jack : D'accord, on y va Zach.
Ils partirent en courant. Je sentis que tout le monde était tendu. Lorsque Daniel et Jonah soulevèrent délicatement la barrière. Les fans ne bougeaient pas leur téléphone à la main. Caro serrait la main de Corbyn et il en fit autant. Ensuite, d'un coup sec je remis sa rotule en place. Corbyn poussa un grand soupir de soulagement. Tout le monde me regarda d'un air stupéfait. J'ordonnai à Daniel et Jonah d'enlever la barrière en les voyant à bout de souffle à force de la porter. Il la déposa et Corbyn semblait un peu moins souffrant. Quand, enfin Jack et Zack arrivèrent avec une trousse de secours. Je leur pris des mains. Ils semblaient étonner de ne plus voir la barrière. À ce moment un silence s'installa. Il fut brisé par Zach.
Zach : Vous avez réussi à enlever la barrière.
J'allais répondre mais soudainement Corbyn n'arrivait plus à respirer. Il se tenait la gorge comme-ci il voulait se l'arranger et tout en continuant de tenir la main de Carole. Je fouillais rapidement dans la trousse de secours pris du désinfectant, un bistouri et des compresses stériles. J'enfilai rapidement les gants et coupa le T-shirt de Corbyn avec des ciseaux. Je pris le désinfectant et le vida sur sa peau et sur le bistouri puis pris les compresses. J'allais commencer à l'ouvrir lorsque je me rappelai que j'étais au beau milieu d'une rue et que personne ne comprenait autour de moi.
Moi : Si vous avez peur du sang. Veuillez bien vouloir ne pas regarder. Je ne voudrai pas que vous perdiez connaissance.
Jonah : Rappelez-moi votre nom mademoiselle.
Moi : Pas le temps.
Je me concentrai sur Corbyn. Je lui lançai un regard, il suffoquait en tenant toujours la main de Carole. Il me lança un regard emplie souffrance. Alors je fis l'entaille et l'ouvrit. Le sang gicla immédiatement sur les compresses qui elle récupérait le sang qui comprimait ses poumons, beaucoup de sang coulait et sa poitrine redescendue petit à petit. Il put enfin respirer.
Corbyn : Merci je respire...
Des applaudissements retentirent, les fans et les autres membres du groupe me regardèrent d'un air bête.
Carole : Bravo, Maddy mais je te signale juste que tu n'es pas sensé travailler. J'ai l'impression que tu feras toujours passer le boulot avant l'amusement.
Elle avait l'air un peu à cran.
Jonah : Sinon ton nom c'est Maddy c'est ça ?
Je n'eus pas le temps de répondre les sirènes de l'ambulance me coupèrent.
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Travel Lover | WDW
FanfictionEntre distance, douleur, travail, vont-ils réellement réussir à se rendre compte qu'ils sont faits l'un pour l'autre. Elle, en mission humanitaire, lui en tournée dans le monde. Un jour, une rencontre, un regard et la vie continue.