*Conversation téléphonique*
Moi : Hey princesse, qu'est ce qui se passe ?
Maddison : Coucou mon cœur, je voulais te dire que Keri m'a convaincu de venir voir les gars et j'ai accepté.
Moi : Je serai toujours là pour toi. Est-ce que tu veux qu'on leur dise tout de suite pour notre relation.
Maddison : Vaux mieux attendre. Je leur dirai que j'ai un copain mais pas le nom. On fait comme ça ?
Moi : Oui, tout me va tant que tu es à mes côtés.
Maddison : Je t'aime
Moi : Je t'aime tout autant.
On raccrocha. Je devais me préparer à sa venue car l'effet qu'elle me faisait, pouvait se voir à des kilomètres. Je descendis au salon. Ils s'étaient toujours en train de jouer. Je m'assis sur le canapé tranquillement.
Daniel : Ça fait combien de temps que tu es avec ta copine ?
Moi : Six mois.
Carole : Wow et tu ne nous l'as pas dit.
Moi : Vous aviez vos problèmes et puis on était tous au plus bas. Heureusement qu'elle a été là pour m'écouter quand rien n'allait.
Carole : Je suis heureuse que tu es trouvé la bonne personne.
Elle avait dit ça avec un sourire sincère. Si elle savait, elle ne me parlerait pas comme cela.
Moi : Merci, j'espère que tu trouveras toi aussi.
La sonnette retentit. Je savais déjà qui se tenait devant la porte alors je ne me précipitai pas.
Moi : Allez qui va ouvrir moi je ne bouge pas.
Jonah : Moi aussi, je suis trop bien installé.
Corbyn : Désolé mais ce n'est pas moi.
Zach : Ni moi.
Carole : Désolé Daniel mais c'est ton tour.
Il se leva et partit en soupirant.
Pdv Maddison
On était devant la porte. Keri me mit en avant et partit aussitôt que j'appuyai sur la sonnette. C'était Daniel qui m'ouvrit. Son visage en me voyant s'illumina. Il était dans un sale état. Il échappa quand même un petit cri qui attira l'attention de tout le monde qui rappliqua à la porte. À leurs tours, ils poussèrent un cri. Les larmes coulaient sur leurs visages et sur le mien aussi.
Moi : Je suis rentrée.
Carole poussa Daniel et me serra fort. Elle ne voulait plus me lâcher. Elle se détacha de moi. Lorsque les gars demandèrent eux aussi leur câlin. Corbyn me prit dans ses bras un bon moment. Je me sentais bien du fait de retrouver mon frère ainsi que mes meilleurs amis. Ensuite, ce fut le tour de Jonah qui me fit une accolade, les larmes aux yeux. Zach lui me prit longtemps dans ses bras et n'arrivait plus à arrêter de pleurer. Arriva le tour de Jack, ce fut le plus compliqué il pleura un peu et me prit dans ses bras et me chuchota « Je ne suis pas un très bon acteur » ce qui m'arracha un sourire. Daniel était le dernier mais je n'avais aucune envie de lui parler ou de le voir. Du coup, je ne pris pas la peine de lui faire un câlin sur son visage, on pouvait voir la tristesse.
Moi : Alors je peux entrer ou je dois rester là ?
Ils rigolèrent tous sauf Daniel et m'invitèrent à rentrer. On était tous assit dans le canapé.
Carole : Tu es arrivé quand ?
Moi : Hier.
Carole : Je ne rêvai pas. C'était toi à l'aéroport.
Moi : Oui, mais j'étais fatigué. Je suis passée à l'hôpital régler des détails puis je suis partie dormir.
Daniel : S'il te plaît ! Adresse-moi au moins un regard, un mot. Je t'en supplie laisse-moi t'expliquer la raison du pourquoi et du comment.
Tout le monde l'observait, il avait les larmes qui coulaient. Je le regardai à présent dans les yeux. À chaque fois que je le fixai, je me perdais dans ses yeux d'un bleu profond. Cette fois-ci ce fut différent. La tristesse dans ses yeux m'envahit et je sentis qu'au fond de moi quelque chose s'était brisé.
Moi : Je suis désolé mais on n'a rien à se dire. Tu m'as perdu il y a bien longtemps.
Mon visage s'était crispé. Mon sourire était parti même si au fond je voulais savoir pourquoi il avait fait commis l'irréparable. Je ne pouvais pas me laisser faire. Il m'avait brisé et complétement détruite. Je ne pouvais lui pardonner.
Daniel : Laisse-moi t'expliquer juste la raison et si tu ne veux plus m'adresser la parole après j'accepterai.
Je me levai brusquement. Tout le monde fit de même. J'étais en colère. La rage commença à monter en moi. J'avais appris à la contrôler au fil des années et Jack m'avais aidé aussi mais là s'en était trop. La tristesse, le désarroi et la colère ne faisait vraiment pas bon ménage chez moi.
Moi : J'EN AI MARRE ! FICHE-MOI LA PAIX À LA FIN ! JE TE DETESTE !
Daniel explosa en pleure et s'effondra au sol à genoux. Je ne supportai pas de le voir dans cette posture mais je ne devais pas montrer que son état m'affectait. J'allais partir quand Corbyn m'arrêta.
Moi : Corbyn s'il te plaît lâche-moi. Il faut que je prenne l'air.
Corbyn : Non, tu lui fais du mal. Pourquoi tu ne veux pas l'écouter ?
Moi : Il m'en a fait autant. Je ne veux plus rien savoir de lui.
Corbyn : Écoute tu es comme une sœur pour moi mais là je te reconnais plus tu n'es pas la personne que j'ai connue. Tu n'es qu'une pâle copie de ma sœur. Ce n'est pas toi tout ça.
Il me l'avait dit sur un ton tellement glacial que cela m'avait blessé au plus profond. J'essayai de retenir mes larmes, mais je voyais toujours Daniel devant moi à genoux en pleure avec autour de lui Jonah, Zach et Carole qui essayaient de le relever mais il n'avait pas assez de force et ne voulait pas arrêter de pleurer. Jack lui était à mes côtés on pouvait voir qu'il voulait me prendre dans ses bras et me réconforter mais les autres auraient su pour nous deux et nous savions bien que personne n'était prêt pour cette révélation. Alors je me relâchai comme je l'avais fait au téléphone avec Jack, ses sept derniers mois. Je tombai à genoux et mes pleures accompagnèrent ceux de Daniel. On pleura tous les deux au sol n'ayant aucune force pour nous relever. Jack était à ma droite, j'étais blotti contre lui et Corbyn me tenait l'autre main pour m'aider à ne pas m'effondrer. De l'autre côté, c'était Jonah qui était à la place de Jack et Zach à la place de Corbyn. Carole elle était assise par terre nous regardant. Je levai enfin mes yeux vers Daniel. Il fit de même, nos regards se croisèrent. Il comprit qu'il pouvait s'expliquer. Il prit une inspiration et commença.
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Travel Lover | WDW
FanfictionEntre distance, douleur, travail, vont-ils réellement réussir à se rendre compte qu'ils sont faits l'un pour l'autre. Elle, en mission humanitaire, lui en tournée dans le monde. Un jour, une rencontre, un regard et la vie continue.