12. ♠ Feelings ♠

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Le lendemain

Je me réveillai tranquillement voyant Daniel dormir près de moi. Il était tellement beau. Il avait l'air paisible et sans aucun problème. Je le regardai pendant quelques minutes et décidai de descendre dans la cuisine pour prendre mon petit déjeuner. Il était actuellement 7h00 et personne n'était réveiller. Alors je me décidai à prendre l'air dehors. Je me sentais tellement bien. Je pouvais entendre les pas des gens dans les rues, leurs discussions qui se mélangeaient aux bruits, les sirènes de la police qui passaient. Je pouvais sentir la brise sur mon visage et les quelques gouttes de pluie effleurés mon visage. J'étais aux beaux milieux de tout ça et je me sentais revivre. Les odeurs des dinner, l'odeur des cigarettes, les gens qui défilaient avec un parfum différent, l'odeur persistant du café, tout ça mélangeait me donner la sensation de vivre à nouveau. Je m'arrêtai prendre plusieurs choses pour le petit déjeuner des garçons et Caro. Puis je me précipitais dans la foule du métro. J'aimai cet endroit parce qu'ici je pouvais faire partie du quotidien des gens. J'avais l'air d'être normal quand j'y étais, d'être une personne qui part au travail, ou qui allais à l'école. Je pouvais analyser les gens. Chacun avait sa manière de passer le temps, certains écoutaient de la musique, d'autres lisaient, d'autres buvaient leur café, d'autre commençaient déjà à travailler sur leur ordinateur, tandis que certains appeler leur proche. On pouvait voir les familles, les touristes, les couples, les écoliers, les travailleurs. J'avais l'impression de trouver ma place quand je suis là près du monde, près des gens qui ne me connaisse pas. Puis je me dis que demain ils oublieront tous mon visage or que moi si je les revois un jour. Je leur dirai « Je vous ai vu un jour dans un métro ». Malheureusement, après je me retrouvai avec la même sensation quand je sortais du métro, l'impression qu'au final nous avions déjà vu beaucoup de monde mais que nous les oublions parce qu'on n'y fait pas attention. J'avais toujours eu peur qu'on m'oublie et c'était pour ça que lorsque je rentrai dans un métro je prenais le temps d'enregistrer les visages et d'analyser les gens parce que je savais que je ne les oublierai jamais. Je fus interrompue par une petite fille qui avait failli tomber lorsque le train avait freiné. Alors je l'aidai à se tenir droit et à attraper la bar. Elle me regarda et me sourit.

La petite fille : Merci beaucoup.

Moi : De rien.

La petite fille : Dit est ce que je peux te poser une question ?

Moi : Oui vas s'y.

La petite fille : Est-ce que la vie est meilleure quand on est grand ?

Les portes s'ouvrirent. C'était mon arrêt. Je me levai pour partir mais avant je me retournai et fis face à la petite fille.

Moi : Vis et profite de chaque moment que tu passes en compagnie des gens que tu aimes, analyse bien le monde aie confiance en toi, donne-toi les moyens de réaliser tes rêves et tu verras que la vie sera toujours meilleure.

Elle hocha la tête, me fit au revoir de la main et la porte du métro se referma. J'arrivai quelques minutes plus tard chez les gars. Il était maintenant 8h30 et quand je rentrai dans la maison j'entendis du bruit dans la cuisine. Ils étaient tous réveiller même Caro pour le coup. Je déposai les choses que j'avais ramené sur la table.

Moi : Salut !

Tout le monde : Hey !

Corbyn : C'est quoi ça ? *en montrant le sac que j'avais ramené*

Moi : Oh, le petit déjeuner, des boissons Starbucks et d'autre truc à manger.

Ils me regardèrent tous. Corbyn ouvra le sac et fit le partage chacun pris ce qu'ils aimaient. Ils me fient tous un câlin.

Daniel : Mais à quelle heure tu t'es levé pour aller chercher ça ?

6h45 mais j'ai perdu un peu temps à regarder un ange dormir.

Zach : Ah ouais tu es venu me voir dormir sérieux.

Moi : Hein de quoi tu parles ?

Tout le monde éclata de rire et je vis Daniel rougir.

Moi : Merde j'ai pensé à voix haute...

Jonah : Yep, je suppose que tu parlais de Daniel.

Je rougis de plus belle pourquoi je suis partie penser à voix haute putain.

Carole : Moi je sais pourquoi tu penses à voix haute. Tu es amoureuse !

Je fusillai du regard Caro.

Jack : Si un regard pouvait tuer je pense que Carole tu serai déjà morte.

Tout le monde explosa de rire sauf moi. Puis je fermai les yeux et me rappelai le métro, la ville et ma respiration se calma de nouveau je sentis à nouveau la brise sur mon visage et les fines gouttes de pluie de caresser la peau. Leurs visages à tous me revenaient en mémoires. Je trouvai ça magique et d'un seul coup la phrase que j'avais dites à la petite fille me traversa l'esprit. Je me rendis compte que moi-même je ne faisais pas ce que je lui avais dit. Je réouvrai mes yeux pour voir les yeux de tout le monde rivaient sur moi. Je n'avais pas remarqué mais les rires avaient pris fin et des larmes avaient coulé le long de mes joues. Tout le monde me regardait ne comprenant pas ce qui se passait.

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