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Les jours passent et se ressemblent. Mon séjour se passe très bien, une vraie routine s'est installée: je me lève tard, je prends mon petit déjeuner et je me prélasse en la terrasse jusqu'à la tombée de la nuit. Les autres sortent tous les soirs de leur côté.
Souheila s'est très bien intégrée au groupe. Elle se rapproche d'ailleurs curieusement d'Habib, arrivé le soir de ma dispute avec Azem. Pourtant ce n'est vraiment pas son style de mec, après c'est peut-être simplement pour s'amuser, je ne fais que supposer.

J'étais en terrasse, à prendre de l'air frais sur un transat lorsque Souheila me rejoint.

— Ce soir tu sors ?Me demande Souheila

— Non, j'ai mal à la tête depuis ce matin me plaignait-je en touchant mon front

Dommage.

— Et toi ?

— Oui. Cette fois on part avec les autres. D'ailleurs je vais aller me préparer. Tu devrais rentrer, il commence à y avoir des moustiques. dit-elle en partant.



Le soleil venait tout juste de se coucher, je me lève et entre dans la maison avec elle. Il faisait vraiment trop chaud à l'intérieur, c'est pour ça que je ne voulais pas entrer. Le groupe s'est retrouvé devant la porte d'entrée, moi je suis allée à l'étage prendre une énième douche pour me rafraîchir.
Ça m'a fait un bien fou, je me suis vêtue d'un short long et un débardeur. Mes cheveux étaient encore mouillés, je ne voulais pas les sécher parce que ça me rafraîchissais.


Les lumières en bas étaient éteintes, j'avais très faim alors j'entre dans la cuisine. C'était le bazar total ici, vraiment, mais j'étais beaucoup trop crevée pour ranger ou nettoyer quoique ce soit. Je me suis fait un sandwich rapidement à partir de salade et de fromage, ne me jugez pas, il était tard.

En sortant de la cuisine, j'entends quelques bruits, lorsque j'allume la lumière, je découvre Azem qui fumait sur le canapé.
Je sursaute en mettant ma main sur mon coeur, celui-ci ne tarde pas à exploser de rire. On s'ignore depuis notre dernière dispute, mais il a l'air de l'oublier. C'est sûrement l'effet du joint qu'il tenait entre ses doigts.


Ce n'est pas drôle dis-je en partant vers les escaliers.

Viens t'assoir ici, en haut il fait trop chaud.




Il n'avait pas tord, je fais demi-tour et m'assied à l'autre bout du canapé pour entamer mon sandwich composé que de trois ingrédients. 



Pourquoi tu es assise aussi loin ?

— Comme ça je réponds en constatant déçue que mon sandwich était degueulasse

— Donc tu boude toujours pour l'histoire de la dernière fois ?

— Mais pas du tout. Et je ne boude pas mentis-je

— T'en veux ? demande-t-il en tendant son joint.

Non je répond sèchement. En réalité j'avais envie d'accepter, mais comme c'est lui qui me proposait, j'ai refusé.

Quand est-ce que tu vas arrêter de faire la prude ?

— Je ne te permet pas.

— T'es vraiment une emmerdeuse dit-il en soufflant sa fumer



Finalement je lui prend le joint des mains, et m'allonge avec. J'en avais envie alors pourquoi me priver ? Azem cache sa joie très mal, et me regarde admiratif.


DouniaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant