— Ouais sa voiture est toujours là répond Aria en regardant par la fenêtre.
— Je vais le tuer.
Anas m'a suivie hier et aujourd'hui pareil. Il est vraiment en train de devenir fou.
— Dis pour l'avortement, ça donne quoi ?
— Chut dis-je en regardant mes collègues. N'en parle pas comme ça.
— Désolée dit-elle en se tapant la tête
— Ça sera dans dix jours Aria, c'est énorme.
— Ça va, t'as le temps. T'es loin des trois mois. Ma soeur elle a dû attendre 2 semaines.
— Je veux faire ça vite. Enfin bref, je vais y aller.
— Aller, prend soin de toi.
(...)
Je suis rentrée de mon côté, et j'ai attendu qu'Anas rentré à la maison pour lui parler. Il est entré cinq minutes après moi.
— Anas t'es devenu fou ?
— Quoi encore ?
— Tu me suis depuis deux jours !
— Et alors ?
J'ai l'impression qu'il se fou de moi. C'est pas possible ça ?
— Bref je vais me coucher lâche Anas indifférent
— Mais non en fait ! T'es malade ou quoi ? Je vais pas vivre avec toi comme ça.
— Quoi ? Tu veux divorcer an cause de ça ?
— Pourquoi pas dis-je avec un ton de défi. Tu sais quoi je vais partir quelques temps.
— Tu vas aller où à cette heure-ci ?
— Dans ce cas j'irais demain matin. Anas on s'entend pas, j'ai besoin de partir un peu, tu m'étouffes.
— Dounia tu te rend compte de ce que tu es en train de dire ?
— J'en ait marre de me disputer avec toi.
Je suis allée dans la chambre, Anas me suivait en essayant de calmer la situation.
— Dounia, je suis juste un peu à cran en ce moment, cette histoire avec Azem, ça m'a fait peur.
— Ouais mais c'est trop. En plus tu me suis, et tu t'emportes à chaque fois. J'ai besoin de respirer un peu.
Je voyais dans son regard de la crainte, pourtant je ne l'ai jamais vu avoir peur de quoique ce soit.
— Dounia me supplie Anas en posant sa main sur la joue
— Arrête dis-je en m'écartant
Je suis allée me coucher, Anas tournait en rond, je sais qu'il voulait me parler, argumenter d'avantage, mais là je n'ai pas la tête à parler. J'ai une de ces nausées, c'est incroyable. En ce moment, je ne peux rien avaler si ce n'est mon thé habituel et des biscottes.
(...)
Au réveil je suis allée dans la cuisine, Anas avait posé un verre de thé sur la table, je sais que c'était pour moi.
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Dounia
RomanceDounia signifie « vie » en arabe. Fille de l'amour fou et passionnel entre Maher et Chaza, Dounia nous raconte son histoire pleine de mystères. (Écriture terminée) (Lire « Chaza » n'est pas nécessaire pour la lecture de cette œuvre)