J'entre dans une pièce, elle était toute illuminée, et je pouvais y voir deux silhouettes, j'ai aussitôt reconnue celle de ma grand-mère.
— Dounia tu dois t'en aller, ce n'est pas ton heure.
— Quoi ? Mais maman je veux rester avec toi. Avec vous dis-je en regardant l'autre silhouette plus loin, au fond je savais que c'était ma mère, Chaza.
— Tu es trop jeunes, et tu as pleins de choses à vivre, à découvrir dit-elle en me poussant violement. Reveille-toi
(...)
J'ouvre doucement les yeux, j'ai l'impression qu'on m'as assommée, j'ai mal partout.
J'étais seule dans la chambre d'hôpital, avec une perfusion reliée à mon bras.Au même moment Azem entre.
— Salut
— Qu'est-ce que je fou là ?
— Tu ne te souviens pas ? T'as fait une overdose Dounia.
— Une overdose ?
— Ouais. Qu'est-ce qui t'as pris d'en prendre autant, t'as faillit perdre la vie. Tu voulais te suicider ou quoi ?
Je comprends pas trop ce qu'il raconte, je ne me souviens pas en avoir pris au point de faire une overdose.
Azem a l'air en colère, il s'assied au côté de moi sur le lit.
— C'est bon je vais bien.
— Ah ouais ? T'en es sûr dit-il en soulevant mon bras avec la perfusion.
C'est bon, je sais pourquoi il est en colère. Il pense que tout ce que j'ai dis l'autre fois était faux, que j'ai dis ça sous l'effet de la drogue alors que pas du tout, j'ai simplement exprimé le fond de ma pensée, ce que je n'aurais sûrement jamais pu lui dire dans ces circonstances.
Je prends sa main et l'amène devant mon visage, je lui fais un bisou et je sens directement sa colère redescende.— T'essaie de te rattraper avec un bisou là ?
— Non. Je me rattraperai autrement.
— J'espère bien. Tu m'as foutue une de ces trouille. Tu convulsais, pendant un instant ton coeur s'était arrêté, on a dû te réanimer avec un defébrilateur.
— Je savais pas.
Donc c'était vraiment sérieux. J'en avais aucune idée.
— Quand est-ce que je pourrais sortir ?
— Ce soir. Mais tu doit arrêter d'en prendre, autrement tu ne te réveilleras pas.
— Ça y ce n'est pas comme si j'étais accro
— Ouais mais c'est de ma faute aussi. T'étais mal, et j'ai laissé de la drogue sur la table.
— Attends tu culpabilise là ? Faut arrêter, c'est pas de ta faute Azem.
(...)
VOUS LISEZ
Dounia
RomanceDounia signifie « vie » en arabe. Fille de l'amour fou et passionnel entre Maher et Chaza, Dounia nous raconte son histoire pleine de mystères. (Écriture terminée) (Lire « Chaza » n'est pas nécessaire pour la lecture de cette œuvre)