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La semaine est passée assez vite, bien évidement toujours pas de nouvelles d'Azem.

Ça commence à me soûler, et surtout me rendre triste. On est vraiment en train de se prendre la tête tout ça parce que Monsieur ne pouvait pas me dire « je t'aime » lorsque j'en avais le plus besoin. Et si il ne m'aimait pas réellement ? C'est une question que je suis en train de me poser depuis plusieurs jours.

Ne pas le voir aussi longtemps, et n'avoir aucune nouvelles de lui me rend triste.

À la pause de midi, comme tous les jours, j'hésitais vraiment à l'appeler, mais par fierté je me rétractais. C'est lui qui est en tord et pas moi.



En rentrant je suis tombée sur Ramy, il m'attendait devant la résidence.

— Salut.


J'ai commencé à stresser, comment il sait ou j'habite ? Quellle question, on parle de Ramy quand même. Mais je ne voulais pas qu'il sache ou j'habite, encore moins qu'il commence à débarquer à l'improviste.


— Qu'est-ce que tu fais là ?

— Je suis venu te parler, surtout que tu ne m'as pas debloqué comme je te l'avais demandé.

— J'ai oublié.

— Fais le maintenant alors.



Je prends mon téléphone et cherche son numéro mais je ne l'ai même plus. Il me le redonne puis je le débloque.


— Ça y est t'es content ?

— Ouais.

— Bon je vais te laisser je suis fatiguée.

— Déjà ? Tu veux pas faire un tour ?

— Non. 

— Ou si tu veux je peux t'inviter au restaurant.

— Non je te l'ait dis je suis fatiguée là.

— Mais t'as l'air d'oublier que c'est pas une proposition en fait. T'es pas en position de choisir.  Je t'ai dis, ce sont mes conditions.



Je savais qu'il continuerai de me faire chanter, il va pas se gêner ce chien.



— Qu'est-ce que tu veux qu'on fasse ?

— Comme tu veux. T'as faim ?

— Ouais un peu.

— Alors on va manger dehors. En voiture dit-il en ouvrant sa portière




Pendant le trajet je ne parlais pas trop, même s'il essayais de lancer la discussion. Le trajet était assez long, et je commençais à m'impatienter tout comme mon estomac.


— Mais on va où au juste ?

— T'inquiète, on y est dans quelques minutes.



Je n'avais pas confiance en lui, j'ai un peu peur, je me demande s'il est capable de me faire du mal ? Je sais très bien qu'il m'a harcelée pendant un an avec des mots et des messages de haine, mais c'était pour me blesser, me stresser.  Je ne sais pas s'il est capable de me faire du mal.




— On y est dit-il en se garant



Je regarde autour, il n'y avait pas beaucoup de monde, je commençais à stresser.


DouniaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant