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— Bébé dit moi ce qu'il y'a, tu es bizarre me dit Anas inquiet

— Laisse tomber dis-je en tournant la tête

Tu sais que tu peux me parler, je suis là dit-il en me prenant presque dans ses bras


Je le repousse, je n'ai pas besoin de parler, ni d'être prise dans des bras. Je veux juste être seule.

Hier j'ai finit par accepter de voir mon père. Mais j'angoisse tellement, j'ai l'impression que je ne respire plus. J'étouffe, et Anas n'arrange rien.
Du travail, il m'a déposée à la maison, et il est entré avec moi étant donné qu'il voyait que je n'allais pas bien.

Je ne vais pas du tout bien, au travail j'étais totalement déconcentrée, au point d'être désagréable avec certains clients. Je ressens réellement le besoin de me retrouver seule.



— Je veux être un peu seule je finis par résumer

— C'est moi ?

— Non, ce n'est pas toi je me justifie



Anas est très protecteur, je sais qu'au vu de son caractère, il ne voudra pas me laisser seule ici. Mais c'est exactement ce dont j'ai besoin.


— Tu as des problèmes avec quelqu'un ? Dou parles moi.

— Anas j'ai besoin de rester seule tu comprends ? Je lui cri

C'est ça ton problème dit-il en me tournant le dos

Mon problème ? J'ai un problème moi ? Donc je suis folle ?

— Ouais, c'est ça.

— Bah vas-t-en dis-je en ouvrant grand la porte



Anas ramasse ses clefs et sors de la maison, à peine dehors je claque lui porte, qu'il aille se faire foutre.

Ses mots ne m'auraient pas blessé dans un autre contexte, mais là je suis à cran.
Depuis ce matin j'ai besoin d'être seule, et je n'en ait pas eut l'occasion.

Devant la porte, je m'éffondre au sol et je me met à pleurer.





(...)


— Eh bien merci pour le parfum.

— Mais de rien souriai-je

— Serait-il possible d'avoir un numéro avec ?

— Non, désolée

— Aller, j'ai remarqué que le courant passe bien entre nous.

— Non encore une fois répétai-je confuse

Sérieusement, tu es en couple ?

— Doudou c'est ta pause me dit ma chef

Ok, merci. Je vous laisse vous diriger vers la caisse. Aurevoir.



Je sors pour prendre ma pause, sauvée par le gong. Je desteste ce genre de clients, mais ça va parce que à chaque fois, une femme intervient. On est très solidaires entre nous.

Dehors je croise Célia qui écrasait sa cigarette.


Fais attention, cet homme je le vois depuis un moment dit-elle en regardant mon client sortir du magasin, un sachet à la main

DouniaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant