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— Maman qu'est-ce qu'elle a Naïma ?

— Je ne sais pas dit-elle en haussant les épaules. Sûrement une mauvaise note, ça lui passera.

— Faut qu'elle grandisse elle aussi. Si elle n'a pas 16 c'est la fin du monde.

— Ta mère était comme ça elle aussi souria-t-elle pensive.

— Tu penses qu'elle m'aurait forcée à faire des études ?

— Non, ta mère n'était pas comme ça. Elle t'y aurait simplement poussée, de telle manière à que tu lui aurais obéit.



Je me demande ce qu'elle aurait pensé de moi, je me le demande à chaque fois. Mais ma grand-mère me dit toujours qu'elle aurait simplement voulut mon bonheur. Et c'est ce que je me répète chaque fois que je me pose la question.

Après le dîner je suis allée voir Naïma, elle était allongée dans son lit face à son ordinateur, devant Netflix. Je m'assieds sur son lit, et elle appuie sur pause.



Tu veux quoi ? Demande-t-elle nonchalamment

Tu as eut une mauvaise note ?

Oui, si t'es venue te moquer je t'invite à sortir.

— Mais une mauvaise note parmi des 16/20 et des 18/20 ça fait quoi ?

— Laisse tomber tu ne peux pas comprendre.

— Effectivement. Fais-moi une place.




Naïma se pousse et je m'installe à ses côté devant son film. Ses films sont toujours à dormir debout, Naïma aime beaucoup trop les films d'action ou encore pire ceux qui parle de technologie et de fin du monde. Horrible.

(...)


J'ai passé un merveilleux week-end avec ma famille, ils m'avaient manqué. Parfois ça me manque d'être à la maison.

Dimanche après-midi Anas est venu me chercher, je reprends le travail mardi alors je vais rester une nuit avec lui.

Dans la voiture, je voyais qu'il était de bonne humeur, il avait mis un peu de musique en mettant sa main sur ma cuisse.


— Alors ton week-end ça a été ?

— Oui, super. Je ne voulais pas partir carrément.

— J'ai une bonne nouvelle.

— Vas y dis-moi.

— Je te la dirais une fois à la maison dit-il en me faisant un bisou sur la joue.

— J'ai hâte.



Anas se gare devant l'immeuble et nous entrons. J'étais trop pressée qu'il me dise quelle était ma surprise, Anas quand il fait des surprises, ce sont toujours de grandes surprises totalement inattendues.



— Installe-toi dit Anas me me montrant le canapé.

Aller dis-moi je lui demande enthousiaste

— Bon. Je t'ai trouvé un poste de secrétaire dans la boîte d'un proche de mon père.

— Quoi ? Mais...

DouniaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant