Vers 21h, mon oncle m'a déposée chez moi. Juste avant je suis rentrée avec eux dîner à la maison. On
a pas parlé de mon père, mais ma grand-mère m'a remerciée avant que je parte. Ça lui a fait très plaisir, alors je ne regrette pas.En rentrant, qui est-ce que je retrouve devant la porte ? Azem.
Si mon oncle était monté avec moi, j'aurais eut de vrais problèmes.— Bella ça va ?
— Ça va et toi dis-je en ouvrant la porte avec mes clefs.
Nous entrons tous les deux, je le vois très observateur, à la recherche du moindre signe de faiblesse sur mon visage.
— Je vais bien essayai-je de le convaincre
— T'as les yeux tout rouge, me ment pas.
— C'esy gentil de t'inquiéter mais je vais bien.
— Tu veux faire un tour il me demande à la recherche d'une solution
— Non dis-je d'une petite voix.
J'avais la gorge nouée, Azem me prend dans ses bras et j'éclate en sanglot tel un enfant. Je me sens tellement faible, petite. J'ai essayé de rester forte du début à la fin, devant mon père je n'ai pas versé une larme, ni devant ma grand-mère et mon oncle pour ne pas les faire culpabiliser. Mais j'ai besoin d'extérioriser tout ça.
Je suis restée une bonne dizaine de minutes contre lui, à essayer de me calmer. Lui faisait glisser sa main dans mon dos.
Je me reprends et m'écarte de lui en essuyant mes larmes avec mes manches.— Désolée
— Tu n'a pas à t'excuser, tranquille dit-il d'une voix douce en caressant la joue, celui-ci avance d'avantage en me fixant et dépose ses lèvres sur les miennes.
Je me sentais tellement bien avec lui, je ne sais pas ce qui m'a pris, je l'ai embrassé en retour. Azem a de suite répondu à mon baiser et placé ses mains sur ma hanche. Le baiser se faisait de plus en ardent, nos respirations saccadées. Azem me porte et me met sur la table de travail, son visage tenait encore entre mes mains, son corps était entre mes genoux. Je l'embrasse, aussitôt ses lèvres viennent se glisser dans mon cou, sur mon épaule. Il retire mon pull, puis le sien tout en gardant nos front collés.
On va dans ma chambre, Azem m'allonge doucement sur le lit. Là je me rends compte que ça va trop loin, d'un coup je le stope net.
— Azem arrête dis-je en tournant la tête alors qu'il voulait continuer à m'embrasser
Celui-ci ignore ma demande et glisse sa tête dans mon cou en essayant de baisser mon jean. Je dépose ma main sur la sienne et le retire aussitôt.
— J'ai dis stop je répète de manière plus ferme
Azem s'arrête enfin, et me regarde d'en haut, toujours au-dessus de moi.
— Qu'est-ce qui ne va pas ?
— On est allé trop loin, j'ai pas besoin de ça là. Je veux juste dormir.
— Alors dormons dit-il en haussant les épaules. C'est comme tu veux.
Mes yeux étaient encore humides. Je ne sais pas ce qui m'a pris, j'ai vraiment pas les idées clair pour le moment.
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Dounia
RomanceDounia signifie « vie » en arabe. Fille de l'amour fou et passionnel entre Maher et Chaza, Dounia nous raconte son histoire pleine de mystères. (Écriture terminée) (Lire « Chaza » n'est pas nécessaire pour la lecture de cette œuvre)