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Il est 4h du matin, la fête est toujours à son comble, mais moi je commençais à fatiguer. Aria était toute pompette alors je décide de monter avec elle pour nous coucher.

Julien nous a dit de choisir une chambre pour dormir, on ouvre une première porte et on tombe sur deux personnes en plein acte, j'ai aussitôt refermé la porte et la deuxième était la bonne.


— Je vais prendre une douche pour me rafraîchir

— Vas y.


Aria est allée dans la salle de bain, elle paraissait à l'aise, mais moi pas du tout. Dormir au dessus d'une aussi grande fête me préoccupe, je n'ai pas l'impression qu'on devrait dormir ici. N'importe qui peut entrer, et je n'aime pas ça, je ne sais pas pourquoi Aria a accepté de dormir ici, je préfère largement payer un hôtel.

Lorsqu'elle est ressortie, j'étais toujours aussi stressée.


— On devrait retourner à l'hôtel

— Pourquoi ? On est bien dit-elle en laissant son corps tomber sur le lit

— N'importe qui peut entrer, et t'as bien vu, les gens montent pour coucher ensemble. C'est mort je dors pas ici.

— Mais qu'elle rabat-joie celle-là. Vas y si tu veux, moi je reste.

— Je ne vais pas te laisser seule ici. Aller vient.



Au bout de quelques minutes, mon amie un peu bourrée finit par céder, même si elle avait le seum. On est sortie, puis j'ai conduis jusqu'à l'hôtel. Au moins on est tranquilles.


(...)


On s'est réveillées super tard cet après-midi, il était 17h, Aria n'avait même pas la gueule de bois, c'est dingue comme elle tient bien l'alcool. Moi il suffit de deux verres pour que je sois bourrée, heureusement qu'hier je n'ai pas trop abusé même si ce n'était pas l'envie qui me manquait.



— Éteint la lumière s'il te plaît.

— Non, réveille toi.


Je buvais tranquillement mon café en lisant les nouvelles sur Twitter, tandis qu'elle était encore allongée dans son lit.
Finalement après avoir pris une douche j'ai fais un tour pour découvrir les environ. Les écouteurs dans les oreilles, je pense, je réfléchis.

Pourtant la raison pour laquelle je suis ici c'est pour penser à autre chose, me changer les idées. Surtout oublier que je suis une veuve de 20 ans.

Au fond je sais qu'Anas me manque, l'ancien Anas. Il était si doux, attentionné et aimant, j'aurais pu faire n'importe quoi pour lui. J'étais persuadée que c'était l'amour de ma vie.


J'ai fait une heure de marche après quoi je suis rentrée à l'hôtel, ce soir je compte vraiment m'amuser, pas comme hier. Je veux ma vie d'avant.


(...)


Deuxième soirée, il y avait un peu moins de monde qu'hier, mais la maison était toujours pleine à craquer. Julien m'attendait devant la porte carrément.

— Il t'as vraiment dans la peau celui-là me chuchote Aria en le regardant nous attendre devant la porte de son immense villa.

— Arrêtes.



Julien me salut chaleureusement et nous entrons ensembles. J'espère vraiment qu'Azem n'est pas là, je n'ai pas envie de le voir. Déjà hier ça m'a angoissée toute la soirée.


DouniaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant