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On est rentrés après avoir passé la soirée sur la plage, il était super tard, on était pleins de sables puisqu'on s'était allongés l'un sur l'autre au sol à discuter et s'embrasser. J'aurais aimé que ce moment dure toute la vie.

On est rentrés on s'est changés puis nous sommes allés dormir.



(...)

Le lendemain, je me suis réveillée vers 11h, mais Anas n'était pas là. Je pensais qu'il serait dans la salle de bain mais lorsque je l'ai ouverte il n'y était pas. Où est-ce qu'il est ?

Je l'appelle sur mon téléphone mais il ne répond pas. Alors je vais prendre une bonne douche. Je me suis habillée d'un de ses t-shirt qui faisait robe sur moi. Il faut dire que avec ses 1m90, tous ses vêtements sont beaucoup plus grand que moi.
Du haut de mes 1m75, je me suis toujours sentie grande mais devant lui c'est tout autre chose.

Avec une paire de lunettes de soleil, je sors histoire de jouer un peu la touriste. Il ne nous reste que très peu de temps ici, j'ai envie de profiter, même sans lui.



— Excusez-moi ?



Je me retourne, un homme de tenait ma carte d'identité


— Vous avez fait tombé ça dit-il en me donnant ma carte

— Ah merci c'est gentil sourirai-je

— Dounia c'est ça ?

— Oui. Merci encore, bonne journée



Ça se voyait qu'il voulait me retenir, mais j'ai coupé court en m'en allant. Lorsque j'avance un peu plus devant l'hôtel une main me rattrape, j'allais m'énerver en pensant que c'était l'inconnu de tout à l'heure mais il s'agissait d'Anas.




— Qu'est-ce que tu fais là ? Demande Anas

— Je te retournes la question.

— Je suis sortie prendre l'air.

— Moi aussi. Tu es sorti sans me prévenir.

— Ouais désolé. C'était qui l'autre à qui t'as parlé ?

— J'en sais rien, j'ai fais tombé ma carte il me l'a donnée. T'es allé où ?

— Faire un tour.


Je le sentais bizarre, je remarque qu'il a une main dans le dos, quand je regarde derrière lui, j'aperçois son arme de service.


— Attends t'es en service là ?

— Quoi ? Non pas du tout.

— Anas te moques pas de moi, t'es en service. Donc c'est pour ça qu'on est là ? Donc tu travailles ? Réponds ! C'est pour ça qu'on est là ?

— Dounia c'est pas ce que tu crois. J'avais dis à mon bosse que je partais en Corse et il m'a mis sur une affaire. On est pas là pour ça.

— Mais t'es sérieux ? Pourquoi tu n'as pas refusé ?

— C'est une affaire très importante et...

— Vas te faire foutre Anas dis-je en prenant la direction de l'hôtel.

— Attends Dounia crit-il en me suivant.



Je remonte les escaliers, Anas marchait derrière moi, je ne me retournais même pas. J'y crois pas, comment il a pu faire ça ? Moi qui pensais qu'il m'avait amené ici pour me faire plaisir et pour passer de bons moments avec moi. Et en plus il ose me le cacher et mentir.
Je suis vraiment trop naïve.


Lorsque j'entre dans la chambre, je lui claque la porte au nez, il l'ouvre et la claque à nouveau.



— Écoute Dou je ne suis pas venu ici pour le travail. Mais pour toi, c'est juste que je devais surveiller deux-trois trucs comme j'étais sur le terrain.

Pourquoi tu n'as pas refusé ?

— J'en sais rien, je voulais le faire.

— Bah vas y. Vas travailler. Laisse-moi.

— C'est bon, je laisse tomber dit-il en posant son arme sur la table. Je veux passer du temps avec toi.


Je soupire et le regarde faire sa tête de chien battu.



— Dis-moi où tu veux aller dit-il en se rapprochant

— Je voulais faire un tour de la ville, un peu de shopping mais tu m'as trop énervée

— Et faut faire quoi pour que tu ne soit plus en colère dit-il en posant sa tête contre la mienne

— J'en sais rien.


Il'm'embrasse en mettant sa main sur ma taille.


— Mais c'est mon haut ça ?

— Oui. Je voulais mettre quelque chose de décontracté.

— Pourquoi ça te vas aussi bien ?

— Je ne sais pas.

— Du coup on sort ?


Je hoche la tête positivement, alors on finit par sortir même si j'étais encore un peu contrariée.





(...)


On venait de passer une superbe journee ensemble, on avait fait du shopping (enfin c'est plus Anas qui m'achetait mes affaires), on a même visité un musée. On a pris pleins de photos ensembles, je crois bien que c'est la première fois qu'on le fait d'ailleurs, je ne suis pas très photo de base, mais c'est super d'immortaliser des moments aussi heureux. Anas était totalement pardonné.

En fin de journée, après avoir mangé nous sommes rentrés à l'hôtel. Après qu'il ait pris sa douche, j'ai été prendre la mienne. Je prenais tout mon temps dans la salle de bain, ce soir je lui préparais quelque chose.

Je me suis parfumée, des cheveux jusqu'aux pieds, j'ai enfilé une nuisette rose pale, qui allait parfaitement avec mon teint caramel. Mes cheveux etaient lâchés, ils étaient encore ondulés voir bouclés. Et je sais qu'il les adore au naturel.


Je sors de la salle de bain, en m'attendant à ce qu'il me saute littéralement dessus. Mais monsieur était au téléphone.



— Non rien à signaler. Et très honnêtement je ne peux pas faire plus, de toute manière je vais rentrer demain soir donc ça ne sert à rien, autant mettre quelqu'un d'autre sur le coup.


J'attendais qu'il termine, mais surtout qu'il me voit. Il n'avait même pas encore remarqué ma présence, Anas s'allonge sur le lit, en mode étoile de mer. J'avance jusque lui, et reste debout au dessus de lui.

Ses yeux deviennent tout rond lorsqu'il m'aperçoit, ils se baladent le long de mon corps, pour revenir à ma tête.



— C'est pour moi tout ça ? demande-t-il en se levant

— Non, j'ai sommeil je mens pour rire

— Alors là tu vas pas dormir du tout dit-il en fixant mes lèvres

— Ah ouais ?

— Ouais affirme Anas en me portant, plaçant chacune de mes jambes sur une de ses côtés et des mains sous mes fesses


Je ne touchais déjà plus le sol, il était en train de me porter. Il embrasse ma bouche, puis mon cou en me déposant sur le lit. Ses mains ainsi que ses lèvres se baladaient partout sur mon corps. De ses mains, il retire ma robe délicatement.



— Je t'aime murmure Anas


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DouniaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant