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— Tu veux que je te dépose ? demande Yanissa

Non, on passe me chercher, mais merci.

— Ok, à demain sourit-elle




Aujourd'hui, Anas a tenu à passer me prendre. Après plusieurs jours d'ignorance, il m'a envoyé un message: « je passe te prendre ce soir ».
J'avais besoin d'espace, je l'ai eut, mais maintenant je penses qu'il est temps qu'on se revoit. En tout cas, je sais déjà qu'il est en colère au vu de son message.


Sa voiture est garée devant le centre commercial, toujours à la même place. J'entre à l'intérieur, et contrairement à ce que je pensais, il est plus calme. 
Il me fait un bisou et démarre.


— Comment ça va ? Demande-t-il en regardant la route

— Ça va bien.  Et toi ?

— Ça va. Je t'invite à la maison ce soir.

— Ça n'a pas l'air d'une invitation mais je suis d'accord.

— Super.





(...)

Le trajet était silencieux, je me suis rendue compte que malgré le ton calme d'Anas, il avait des points à mettre au clair avec moi, ce qui est normal.

Une fois qu'on est entré, il m'a gentiment proposé à boire, j'ai refusé.  Je veux qu'on en vienne directement aux faits.


— Tu m'en veux encore ? demande qu'Anas

— Mais non, pas du tout.

— Alors pourquoi tu m'a ingnoré tout le week-end. Je me suis imaginé pleins de choses.

— J'avais besoin de temps après ce qu'il s'était passé.

— Pour réfléchir je suppose ?

— Aussi, mais ne le prends pas mal.

— Ça veut dire que tu n'es pas sûre pour nous deux ?

— Honnêtement, ce qu'il s'est passé m'a fait douté, parce que je sais qu'on a pas la même vision des choses.

— On trouveras des compromis Dou, c'est comme ça que ça se passe dans un couple dit-il en mettant sa main sur mon genou comme pour me rassurer

— Je sais.

— Ça prendra du temps, mais je veux que tu me fasse confiance. Que tu nous face confiance




Il est tellement beau Anas.  Il me regarde de ses yeux marrons, d'une telle manière que je me sens tout de suite rassurée.




Bon, j'ai commandé des pizzas, j'espère que tu as faim.

— J'ai très faim dis-je en retirant ma veste




On sonne à la porte, Anas se lève et va ouvrir. Quelques minutes plus tard, il reviens avec trois cartons de pizzas qu'il dépose sur la table basse.
On s'est mis à manger devant la télévision, on parlait, je lui ait raconté mon week-end, même si je n'ai rien fait d'exceptionnel.
Bien sûr je n'ai pas mentionné mon histoire avec ma tante. Anas était très à l'ecoute, comme d'habitude. On débarrasse un peu le tout, j'ai jeté les cartons de pizzas vides dans la poubelle, Anas m'attrape par la taille et me fait un bisou dans le cou.

On s'installe sur le canapé, et Anas à son tour me raconte sa journée. Et là je me rends compte à quel point j'ai de la chance de l'avoir, il me racontait ses histoires de la fac, en fait je ne calculait même plus ce qu'il disait, tellement j'étais perdue dans ses yeux.



DouniaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant