Je me suis réveillée très tôt ce matin, j'avais très mal dormi ma veille. Lorsque je regarde mon téléphone, je n'avais aucun appel ni message. Sincèrement j'étais à la recherche d'un signe de la part d'Anas.Mais lui et moi c'est terminé, c'est finit. Je ne veux plus le voir. Hier soir je n'ai pas compris son comportement, il m'a amenée chez ses parents sans demander mon avis, et ça c'est sûrement parce qu'il me connaît déjà. Il a dû se dire qu'une fois devant la maison de ses parents, je n'oserait pas faire demi -tour. Il se met le doigt dans l'œil.
Après ma douche, je suis sortie pour aller chez ma grand-mère, ce week-end j'avais envie de passer la journée en famille, je rentrerais sûrement le soir. Alors j'ai pris le bus et au final il n'y avait personne à la maison alors je suis partie dormir dans ma chambre.
(...)
Lorsque je me suis levée du lit, je suis allée à la salle de bain et j'ai croisé ma grand-mère, elle était au salon avec son amie de longue date. Celle-ci m'a saluée chaleureusement. C'est elle la fameuse « tante » de Ramy, mon ex.
Ma grand-mère était très contente de me voir à la maison, et elle ne s'en cachait pas. Elle a même voulut que je reste avec elles, alors je suis restée quelques minutes.
— Comme tu as grandis Dounia, ça fait longtemps. Tu n'était pas dans le même lycée que Ramy ?
— Si je répond avec un sourire hypocrite
— Ah je me disais bien. Ramy est de la famille
— Ah d'accord.
Je prétexte quelque chose et me lève, ça devenait gênant. Je suis certaine qu'elles n'allaient pas tarder à dire que nous étions cousins, alors que je sais très bien que nous n'avons aucun liens de sang.
Quand je repense au lycée, c'était une très belle période de ma vie, j'étais encore ado, « amoureuse », j'avais quelques problèmes certes mais des problèmes d'ado, en dehors de mes problèmes de colère etc. J'étais très touchée par le fait d'être « orpheline », la seule chose qui me rendait heureuse, qui me faisait un peu sortir de mon quotidien, c'était Ramy. C'était quelqu'un de bien, enfin nous avons passé de bons moments.
On a rompu après une dispute banale, je ne m'en souviens même pas. J'avais un égo surdimensionné, lui pareil, alors on s'est laissé là-dessus. De toute façon, je comptais le quitter alors ça ne m'a pas fait plus mal que ça. J'étais triste un peu, mais ça m'est vite passé.
J'ai dû le revoir une ou deux fois par hasard, dehors, mais je faisait comme si je ne le voyait pas, et avec sa fierté, il a fait de même, même si je voyais qu'il avait envie de me parler.
Aujourd'hui nous étions samedi, je ne travaillais pas, alors je suis restée un bon moment chez ma grand-mère. Lorsque Naïma est rentrée je lui ait demandé de me ramener chez moi, elle a bien râler qu'elle était fatiguée avant de craquer puis de m'emmener. J'avais besoin de rester seule, chez moi.
— Pourquoi tu ne reste pas tout le week-end à la maison, t'es bizarre toi aussi. Maman ça lui ferait plaisir que tu reste.
— Je passerai une autre fois.
— Hm.
Nous arrivons enfin devant chez moi, Naïma monte les escalier, et devant ma porte, il y avait un journal, c'était écris en anglais. Je l'ai pris et je suis entrée avec. C'est bizarre tout de même, on dépose les journaux dans les boîtes aux lettres normalement.
Naïma est restée environ une heure, je lui ait servi à boire et on discutait de tout et de rien. Passé une heure elle s'en est allée me laissant seule.
Je prends une bonne douche, avant de m'allonger dans mon lit.
Je réfléchissais à ma vie, à ma famille. En ce moment j'ai un coup de blues. Et je penses que la rupture avec Anas y est pour quelque chose même si je ne veux pas l'admettre.
Mais je suis certaine que c'est la meilleure décision. Pour commencer tout nous oppose, vraiment. Je lui ait mentis plusieurs fois, j'ai participé à un meurtre, je lui cache tellement de choses. Tandis que lui, c'est juste le mec parfait.
Je me suis attachée à lui, et je ne veux plus continuer tout ça, il n'en vaut pas la peine.
Et puis, ce qu'il a fait n'est qu'une preuve de plus qui démontre qu'on est pas fait l'un pour l'autre. Nous ne sommes absolument pas sur la même longueur d'onde.
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Dounia
RomanceDounia signifie « vie » en arabe. Fille de l'amour fou et passionnel entre Maher et Chaza, Dounia nous raconte son histoire pleine de mystères. (Écriture terminée) (Lire « Chaza » n'est pas nécessaire pour la lecture de cette œuvre)