— Ça n'a pas l'air d'aller toi
— Hm ? dis-je en sortant de mes pensées
— J'ai dis que tu n'a pas l'air bien
— Oui, enfin non pas du tout dis-je en essayant de me reconcentrer
— T'es complètement à l'ouest. Ça va entre Azem et toi ?
— On est plus ensemble. Enfin, je crois.
— Comment ça tu crois ?
— C'est compliqué laisse tomber
— Et tu sais ce qu'on fait quand il y a une situation compliqué ? demande Aria en fouillant dans son sac
— T'es serieuse ? Pas ici.
— Bois quelques gorgée ça va te réveiller dit-elle en me tenant une flasque
J'en ait bu juste un peu avant de le remettre dans son sac. Aria était morte de rire, j'avais trop peur de me faire prendre par notre supérieur.
Ce soir je suis rentrée tranquillement chez moi, devant l'immeuble j'ai bien regardé s'il y avait la voiture de Ramy quelque part mais Dieu merci non.
Devant ma porte, j'insère mes clefs mais je me rend compte en la poussant que la porte était déjà ouverte.
En y entrant, je découvre Azem assis sur le canapé, lorsqu'il me voit il se lève.— Salut.
J'étais tellement choquée de le voir ici que j'ai mis quelques secondes à répondre par un « Salut » sur un ton aussi monotone que lui. Je referme la porte encore stressée à l'idée qu'il m'annonce que notre relation est bien terminée.
Azem esssaie de dire quelque chose, puis il s'avance vers moi et l'embrasse directement. J'ai bien évidement répondu à son baiser, mais après il s'est stoppé.
— Je suis désolé.
— Pour quoi ?
— Pour cette embrouille. Elle n'avait pas lieu d'être, j'aurais simplement dû te dire que j'étais amoureux de toi, mais par fierté de l'ai pas fait. Dounia, j'ai fais beaucoup de choses pour toi, j'ai tué deux hommes la même année, je pensais que c'était suffisant pour montrer mon attachement. Enfin c'est ce que je me suis dis ces derniers jours, et c'est pour ça que je ne voulais pas te parler, je me disais que j'en avais fait assez. Mais c'est pas ça être un couple, les couples normaux ils s'offrent des fleurs, des restaurants, des petits mots. J'ai compris le message.
Je suis heureuse qu'il me dise tout ça, même s'il y a mis du temps. Il a traduit toutes les pensées. Je ne veux pas qu'il me rappelle qu'il m'aime en me rappelant ces deux accidents mais qu'il le fasse de manière plus ordinaire. Un « je t'aime », une petite attention. Des trucs normaux.
— Pourquoi tu pleures ? Tu veux plus de moi c'est ça ?
— Non, c'est pas ça. Ces derniers jours je me suis imaginée pleins de choses, que tu ne m'aimais pas, ou que tu allait me ghoster.
— Jamais Dounia, jamais je ne te ferais ça.
— Donc tu m'aimes vraiment demandai-je timidement
— Oui je t'aime vraiment répéta Azem. Et je suis fou amoureux de toi dit-il avant de m'embrasser
Mon cœur battait à la chamade, je suis la plus heureuse. On a passé la soirée ensemble, l'un contre l'autre sur le lit, devant la télévision.
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Dounia
RomanceDounia signifie « vie » en arabe. Fille de l'amour fou et passionnel entre Maher et Chaza, Dounia nous raconte son histoire pleine de mystères. (Écriture terminée) (Lire « Chaza » n'est pas nécessaire pour la lecture de cette œuvre)