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TROIS SEMAINES PLUS TARD


Je regarde le ciel, il était rempli d'étoiles qui brillaient au point que je ressentais leur reflet dans mes pupilles. C'est magnifique. L'air était frais, dehors c'était le calme total.

J'étais accoudée sur le balcon de ma chambre d'hôtel, ça faisait longtemps que je n'avais pas été aussi bien.



Azem n'a pas pu se faire arrêter à temps, il m'a dit 48h mais il avait quitté le pays bien avant. Il a vraiment eut de la chance. Ou peut-être qu'il ne me faisait pas suffisamment confiance pour rester plus longtemps.

On m'a interrogée des heures yet des heures à proprios du meurtre de Ramy, d'Anas et de cet homme en Grèce. Il s'appelait Paul, c'était un français qui était connu pour de nombreux vols, et autres délits mineurs.

C'était horrible, j'avais l'impression parfois qu'on ne me croyais pas. Wojtek est le seul qui m'a cru dès le départ, et c'est lui qui a appuyé ma version auprès de ses collègues en apportant des éléments et preuves incontestable.

Les interrogatoires étaient tellement fatigant, longs et surtout douloureux. Mais aujourd'hui je me sens libre. Tout ces secret m'étouffaient, j'en pouvais plus.  La seule chose qui me faisait oublier tout ça, c'était la présence d'Azem. 


— Azem, Azem.


Tout le manque chez lui, lui, sa douceur, ses baisers, sa bienveillance. J'aurais peut-être dû partir avec lui.


Je suis à Montpellier depuis quelque jours, j'ai quelques jours de vacances pour m'installer. J'en ait profiter pour me prélever dans un hôtel au lieu de chercher un appartement. Je pense que j'en avais besoin.




Sur le balcon à côté, je voyais de la fumée qui survolait. À l'odeur j'ai directement reconnu que c'était de la beuh. Ça aussi ça me manque purée.


Je ferme la porte du balcon et part m'allonger dans mon lit.

(...)



Cet après-midi, comme tous les jours depuis déjà plus d'une semaine, je me suis allongée sur un transat en maillot de bain au bord de la piscine de l'hôtel.

Avec ma paire de lunette de soleil sur le nez, je sentais ma peau brûler au soleil, ça me faisait du bien. Au bout d'une heure, je me suis levée pour aller au restaurant de l'hôtel, des enfants jouaient partout, ça m'énervais.



Un gosse à balancé une balle que j'ai de suite interceptée par réflexe. Ses parents ne tardent pas à lui crier desssus en s'excusant auprès de moi.



— Tu m'as sauvé la vie dit une voix masculine derrière moi.


Je le retourne, il y avait un homme juste derrière moi, de ce que j'ai compris, la balle allait lui tomber dessus. Son visage m'avait l'air très familier.



— C'est rien.

— Comment je pourrais te remercier ? Un restau ?




J'allais refuser mais je me suis souvenue que c'était mon voisin de chambre. Et il a du shit de ce que j'ai pu sentir. Ça fait tellement longtemps que j'en veux.



DouniaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant