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Je me réveille dans notre lit, Anas n'était pas là. Je commence à me lever mais j'ai toujours quelques vertiges, je suis toute étourdie.

La porte s'ouvre c'était Anas:

— Bonjour ma chérie

— Salut dis-je en me rasseyant

— Ça va ?

— J'ai des vertiges dis-je en me tenant la tête

— Tu veux qu'on aille voir un médecin ?

— Non ça ira.

— Viens manger un truc alors.

— Ouais.



Je suis allée dans la cuisine manger quelques cookies, sous les yeux d'Anas. Il s'en voulait, ça se voyait.



— Anas arrête c'est bon, je te pardonne.

— T'es sérieuse ? Mais pourquoi ?

— Parce que, je sais ce que ça fait d'avoir des traumatismes, des histoires sombres. Je suis la première à en avoir. Au début de notre relation, quand tu l'as su tu m'a comprise et même si c'était difficile. Tu t'es adapté. Je ne dis pas que ton comportement est normal, ou que je l'accepterai, mais je sais que tu peux te contrôler. En un an, tu as sur le faire alors, je penses que tu peux continuer.

— Je suis désolée chérie dit-il en me prenant dans ses bras. Je voulais pas que tu me vois comme ça.

— Moi je veux te voir au naturel c'est tout. Anas tu sais tout de moi, alors dis moi tout.



Anas me regarde, il ne m'a jamais regardé avec un regard aussi sincère. Il a pris ma main et m'a emmenée jusqu'à la chambre. 
Devant l'armoire, il ouvre le tiroir où il range ses caleçons, il s'agenouille et fouille dedans. Puis il finit par en sortir une bouteille de vodka.




— Tu bois toujours ?

— Non, je ne l'ai jamais touchée, ça fait des années qu'elle est là. Mais ça m'aide de savoir qu'elle est à portée de main.




Le fait qu'il s'ouvre et se confie à moi me rend tellement heureuse et fière de lui.  Je l'embrasse, il m'embrasse en retour.




— Tu veux que je la jette ? Me demande Anas

— Non. Garde la si ça te fait du bien.

— Ça te dérange pas ?

— Non dis-je de la tête.




Ses yeux brillaient d'amour pour moi, il m'enlace en répétant:


— Je te cachais tout ça parce que j'avais peur que tu change l'image que tu avais de moi, que tu partes. Mais je te promet que je ne te cacherai plus rien.

— Ok.

 

Je suis allée m'allonger sur le lit, et Anas a décidé de s'occuper de moi et donc de ne pas aller travailler parce que j'étais un peu malade. On a passé toute la journée devant des films, et c'était vraiment agréable.
Je penses que me parler de tout ça lui a retirer un poids que les épaules.


(...)

J'étais au travail et je réfléchissais à pas mal de choses. Ça fait déjà un moment que je n'ai plus reçu de mots ou de menaces de la part de cette personne qui me harcelait, peut-être qu'elle prépare quelque chose de plus grand. Ou peut-être qu'elle m'a simplement oubliée.

Aria buvait quelques gorgées d'alcool en cachette, c'est vraiment une alcoolique elle. Aria boit tout le temps, en journée comme en soirée.


— T'as l'air fatiguée ça va ? Demanda Aria curieusement

— Ouais, en ce moment je me sens un peu bizarre.

— Tu devrais aller voir un médecin.

— Ça passera, j'ai du mal à reprendre le rythme c'est tout.

— Tu veux boire un peu ?

— T'es complètement folle dis-je en riant. On est au travail.

Mais avoue que t'as kiffé la dernière fois ?

— Je sais pas




Aria me tend sa bouteille sous la table, telles des collégiennes, on a bu quelques gorgées. Et c'est vrais que ça m'a réveillée.
Le problème c'est qu'on avait du mal à s'arrêter.
De base je n'aime pas l'alcool, parce que j'ai trop peur de perdre le contrôle de moi-même, je ne tient pas du tout l'alcool alors j'évite.



— Ça suffit, je veux pas être bourrée dis-je en repoussant la bouteille qu'elle me tendait pour la énieme fois

— Ok, j'ai oublié que tu ne tenais pas l'alcool.



La journée est passée assez vite, après le travail je suis rentrée directement à la maison. Je n'étais pas soûle du tout, mais je ne me sentais pas très bien. J'ai pris un chewing-gum pour ne pas sentir l'alcool, il ne faut pas qu'Anas le sache..

À la maison, Anas était déjà là, je penses pas qu'il a travaillé aujourd'hui, après lui avoir dit bonjour je suis allée me coucher dans le lit parce que j'avais l'impression de perdre un peu l'équilibre. Ça doit être à cause de l'alcool.

Je me suis endormie, et une heure plus tard, je me suis levée en courant vers les toilettes pour vomir. J'étais au genou devant les toilettes, Anas ne tarde pas à venir me voir:



— Qu'est-ce que t'as mangé ?

— J'en sais rien dis-je au fond de la cuvette.



Je me suis mise à vomir sans m'arrêter, j'ai vidé tout mon estomac. Je crois que l'alcool ne tient pas avec moi.



— Dou tu dois être malade, il faut que tu ailles voir un médecin.



J'avais mal à la poitrine tellement je vomissais, jamais je n'aurait dû boire de l'alcool pure avec Aria. Juste après, je suis allée m'allonger dans le lit avec une douleur au ventre, je vais sûrement avoir mes règles. Donc comme si ça ne suffisait pas, il fallait que j'ai mes règles aussi.
Anas est resté avec moi toute la journée pour voir comment j'allais.

Le lendemain par contre, j'ai décidé d'aller chez le médecin à cause de mes vertiges. Il m'a prescrit tout un tas de tests urinaire, prise de sang etc, parce qu'il pourrait s'agir d'une carence ou une infection.


— Est-ce que vous ne seriez pas enceinte ?

— Quoi ? Non, enfin je... Non

— Faites un test de grossesse en attendant les résultats du labo, il pourrait s'agir d'une bonne nouvelle.



Je suis sortie de son bureau totalement perturbée, et s'il avait raison ? C'est vrais que parfois j'oublie la pilule mais je penses pas pouvoir tomber enceinte comme ça. Sur le trajet j'ai acheté un test de grossesse à la pharmacie. Je veux écarter cette possibilité.

Une fois à la maison j'ai fais comme il était indiqué sur la notice, avec la boule au ventre. Être enceinte ça serait un cauchemar. Je ne me sens vraiment pas prête pour ça, ni maintenant, ni jamais. Je ne veux pas d'enfants.

Ça m'angoisse, j'ai peur que mon enfant ne soit pas heureux, que je meurs ou que je divorce. Je ne peux pas prendre une telle responsabilité.

Et puis même je ne suis absolument pas prête, Anas et moi sommes en couple depuis au peine un an et demi. Je ne me vois pas du tout maman.

J'attends toujours le test, et il affiche négatif.  C'est le soulagement, j'ai vraiment eut la peur de ma vie.



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DouniaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant