Dounia

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Je me réveille doucement dans le lit, je ne sais même pas quelle heure il est, mais je penses que j'ai beaucoup dormi.

Je me remémore la soirée d'hier qui était plus que bizarre, qu'est-ce que je fiche dans le lit ? Anas a dû me ramener. C'est déjà un bon signe, il n'est peut-être plus fâché.

De mon côté je suis à la fois inquiète et énervée. Il a fouillé mon téléphone, on ne m'a jamais fait ça jusqu'à aujourd'hui.

Je me lève et il n'était ni dans le salon, ni dans la cuisine. Il doit être parti au travail.

Tant mieux parce que je ne veux pas trop le voir pour le moment, hier soir il m'a fait vraiment peur, je ne l'avais jamais vu comme ça. Et j'ai peur de découvrir un nouveau visage de lui.
Ce que m'a dit Azem me remonte à la tête, et s'il avait raison ? Il faut que j'en ait le cœur net.
Je m'habille puis je sors aller le voir.

(...)

Je toque à la porte d'Azem, il m'ouvre et m'invite rapidement à entrer.

— Salut dis-je en entrent.

— Salut ça va ?

— Ça va et toi ?

— Ça va dit-il en rangeant « discrètement » quelques joint.

Je m'assieds sur son lit, en regardant un peu partout. Azem s'installe sur le fauteuil juste en face.

— Alors qu'est-ce qu'il y'a ?

— Comment ça ?

— Si t'es venue c'est qu'il y a quelque chose.

— Ouais.

— Dis-moi tout.

— Une fois tu avais dit qu'Anas était quelqu'un de violent.

— Ouais, mais tu ne m'as pas cru.

— Je veux en savoir plus.

— Pourquoi il s'est passé quelque chose ? demande-t-il en se redressant inquiet.

— Dis moi ce que tu sais.

— Je sais pas grand chose, mais parle lui de Carine, c'est son ex. C'est avec elle qu'il a été violent.

— Il la frappait ?

— Dis-moi d'abord ce qu'il s'est passé.

— Il ne s'est rien passé, je veux juste que tu m'expliques

— Arrête si aujourd'hui tu commences enfin à t'y intéresser et que tu t'es déplacée jusqu'ici, c'est que tu me crois. Donc il s'est passé quelque chose.

— Non !

— Jure le.

— Je te le jure ! Anas ne lèverai jamais la main sur moi.