Quelques jours sont passés, Anas m'harcèle de messages et d'appels. Depuis la dernière fois où l'on s'est vu, je n'ai plus tellement envie de passer du temps avec lui. Il n'a pourtant rien fait de mal, mais je suis très préoccupée en ce moment. Je fais des cauchemars tous les soirs, je n'arrive plus à dormir, encore moins seule.
Alors évidement je n'ai plus trop la tête à sortir avec lui. Chose que monsieur à du mal à comprendre.
Aujourd'hui je ne travaillais pas, alors j'étais tranquillement posée au salon devant des dessins animés. Naïma venait tout juste de rentrer.
— Tu ne travailles pas ?
— Non, pas aujourd'hui.
Naïma dépose son sac et s'assied en face de moi avec un regard accusateur. Qu'ai-je encore fait ?
— Qu'est-ce que tu as en ce moment ?
— Bah rien dis-je en haussant les épaules
— Pourquoi tu dors toujours avec Maman ?
— Ça ne dérange personne.
— Oui mais c'est bizarre. Elle dit que tu fais des cauchemars la nuit. Qu'est-ce qui te tracasse ?
— Mais rien sur tout. Et puis tu la connais, elle aime bien exagérer.
— J'espère que ça te passera. Bon se met elle à soupirer, je vais ressortir. Ferme bien la porte si tu sors, et ne rentre pas trop tard.
— Ok.
Naïma s'en va, moi j'étais sur mon ordinateur à chercher des meubles pour mon appartement. J'ai choisis un lit assorti avec une table de chevet.
Mon téléphone sonne, c'était Anas, encore.— Allô ? Je répond lassée
— Tu es où ?
— Bonjour déjà. Je suis chez moi pourquoi ?
— Je suis devant la parfumerie, je pensais que tu y serais. Ça va ?
— Ça va et toi ?
— Ça va. Pourquoi tu m'esquive toi ?
— Parce que je suis fatiguée en ce moment.
— Tu ne travailles même pas aujourd'hui. Je passe te chercher chez tes parents ?
Je réfléchis quelques secondes puis j'accepte, ça me fera peut-être du bien de sortir, surtout qu'il n'y a personne à la maison et ça me fait flipper. En une quinzaine de minutes j'étais déjà prête, Anas m'attendais devant la maison.
Lorsque j'entre dans sa voiture, il s'empresse de me faire un bisou.
— Tu m'à manqué toi.
— C'est vrais ? souriai-je
— Ouais. On passe chez moi ?
— Moi je n'ai pas encore déjeuné, donc je vais commander.
— Ça marche. Si non le taff ça va ?
— Oui. Un collègue a dit qu'elle te trouvais beau riai-je
— Ah ouais ? C'est pas la blanche avec qui tu es tout le temps en pause là ?
— Si c'est elle.
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Dounia
RomanceDounia signifie « vie » en arabe. Fille de l'amour fou et passionnel entre Maher et Chaza, Dounia nous raconte son histoire pleine de mystères. (Écriture terminée) (Lire « Chaza » n'est pas nécessaire pour la lecture de cette œuvre)