Je me réveille dans notre chambre, Anas était en train de se préparer pour aller au travail.
— Désolé je t'ai réveillé. Ça va ? Murmure-t-il en s'approchant de moi
Je tourne la tête, mais aussitôt il l'a tourné vers lui.
— Il va falloir que tu réponde quand je te parle, autrement je vais être moins gentil.
— Laisse-moi.
— Jamais chuchote Anas dans mon cou avant d'y déposer ses lèvres
Je me réveille en sursaut, toute en sueur, Azem essayait de me réveiller.
— Ça va Dou, tout va bien tu es avec moi.
J'étais essoufflée, Azem me prend dans ses bras en me répétant que j'étais en sécurité. Ce cauchemar était tellement réel, j'ai cru que j'étais toujours coincée là-bas.
J'avais trop honte de me comporter comme ça devant Azem, alors je suis allée dans la salle de bain.
Je me suis assise par terre, à essayer de me calmer.(...)
— T'as pas fermé l'œil de la nuit. Ça va ?
— Ouais dis-je en regardant par la fenêtre.
— Ça fait trois fois que tu regardes par la fenêtre. T'as peur qu'il vienne ?
— Azem tu ne le connais pas, il ne me lâchera pas
— Il ne te fera rien du tout, plus maintenant. Viens prendre ton petit dej me propose Azem en fouillant les placards il y a des céréales, et... des céréales. C'est quel genre de course ça ?
— Merci.
— Je dois aller faire une course, je serai de retour dans quelques heures. Je peux te laisser seule ?
— Bien sur mentis-je
— T'es sûre ? Si tu veux...
— Non ça va, je ne vais pas te bloquer ici.
— Ok, à tout à l'heure dit-il en prenant la porte
La vérité c'est que je n'ai pas du tout envie qu'il parte, je préférerai même partir avec lui. À peine sorti, j'ai fermé la porte à clef pour m'enfermer ensuite dans la salle de bain.
Le moindre bruit me faisait sursauter, je fermais mes yeux pour me concentrer sur autre chose.Quelques heures plus tard, j'ai entendu un bruit à la porte, on essayait de l'ouvrir. Je me suis mise à paniquer, j'ai pris un couteau dans la cuisine et je suis allée me réfugier dans la salle de bain.
J'entends quelqu'un râler, et pousser la porte de la salle de bain. Mes mains tremblent, s'il entre je le poignarde.Au final la porte d'entrée s'ouvre, des pas avancent un peu partout, jusqu'à ce qu'ils arrivent devant la salle de bain. Je me tenais prête devant la porte, armée de mon couteau, prête à passer à l'acte.
La porte s'ouvre et sans réfléchir je charge avec mon couteau. Azem saisit ma main, et en quelques gestes me voilà désarmée.
— T'es malade ou quoi ?
— Je suis désolée, j'ai cru que c'était lui.
— Putain.
— Je suis désolée, je t'ai blessé ?
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Dounia
RomanceDounia signifie « vie » en arabe. Fille de l'amour fou et passionnel entre Maher et Chaza, Dounia nous raconte son histoire pleine de mystères. (Écriture terminée) (Lire « Chaza » n'est pas nécessaire pour la lecture de cette œuvre)