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— Tu fais quoi dit Anas en entrant au salon

— Rien dis-je en zapant allongée sur le canapé.



Anas s'assied à côté de moi  en posant mes pieds sur ses genoux. Je voyais qu'il avait envie de me parler.



— Tu te sens mieux ?

— Ouais ça va.

— Dounia t'es enceinte ?

— Quoi ? dis-je choquée

— J'ai vu le test. Alors ?

J'ai complètement oublié de vider la poubelle de la salle de bain. Je voulais absolument éviter le sujet, je sais très bien qu'il rêve d'avoir un enfant avec moi, même s'il ne me presse pas du tout, mais au fond, je sais que c'est ce qu'il souhaite.  Et lui sait que je n'en veux pas, même s'il est persuadé que je reviendrais sur ma décision plus tard.


— Non, je ne suis pas enceinte.

Il fait une mine légèrement déçue.

— J'y ait cru un moment.

— Tu sais que ça n'arrivera pas.

— Et je sais qu'un jour tu changera d'avis dit-il en massant mon pied

— Anas je suis catégorique dessus, je ne changerai pas d'avis.

— Tu voudrais pas avoir un petit nous ?

— Anas arrête dis-je agacée.



Je ne veux pas parler de ça avec lui, surtout qu'il n'y a aucun débat possible, il le sait très bien.
Ça a mis un froid entre nous, j'ai finit par me lever et aller me coucher, de toute manière je travaille demain.

(...)

Le lendemain on a passé une après-midi tranquille avec Aria, on avait pas vraiment de travail alors on est sorties plus tôt. On est allé dans un café à côté, pour prendre l'air, j'ai pris du coca, Aria un cocktail alcoolisé pour pas changer.
On discutait lorsque je reçois un appel de mon médecin qui me demande de passer aujourd'hui avant la fermeture de son cabinet, alors je décide de stopper mon moment avec Aria pour y aller.


J'espère que ce n'est rien de grave, mais au départ il avait l'air un peu inquiet.
Lorsque j'arrive dans son bureau, je m'assieds et attend sa réponse.




— Madame vous êtes enceinte.




C'est tour mon monde qui s'écroule, j'ai faillit m'évanouir. Comment ça a pu m'arriver à moi ? Moi enceinte ? C'est aberrant.




— Je veux avorter.

— Dans ce cas il faudra prendre rendez-vous à l'hôpital. Ça se fera sur plusieurs jour.

— Ok. Merci à vous dis-je en me levant encore sonnée

— Vous ne voulez pas vous assoir un peu ?

— Non ça va. Aurevoir.



Je suis sortie de son bureau totalement boulversée, dans ma voiture j'étais restée assise à rien faire au moins trente minutes à regarder le vide.

J'avais envie de parler à quelqu'un alors j'ai appelé Aria, elle m'a invitée à venir chez elle et je m'y suis rendue dans la minute.

Une fois arrivée là-bas je lui ait dis clairement:

DouniaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant