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— Et qu'est-ce que tu faisais là-bas au juste ?

— J'ai déposé ma cousine chez une de ses amies.

— En tout cas ils ont retrouvé ta voiture.

— Génial.

— Fais attention la prochaine fois. Et je voulais te dire que je t'ai pris quelque jours de repos au travail.

— Quoi ? Mais pour...




Avant que je finisse ma phrase, il m'embrasse aussitôt, j'essaie de parler mais il m'embrasse plus fort à chaque fois.



— Anas riai-je

— Je voulais que tu restes un peu à la maison c'est tout.

— Tu ne m'as même pas demandé mon avis.



Anas me porte et m'amène jusqu'à notre lit, il m'embrasse en retirant mes vêtements. Je l'embrasse en retour, tout en riant, je ne sais pas ce qui lui prend aujourd'hui.


— Je t'aime chuchote -t-il


(...)

Je me réveille, Anas n'était pas là, il a dû partir au travail. Pourtant il était tard, ça veut dire qu'il va rentrer au petit matin, je vais m'ennuyer je le sens.

Je reçois un message d'Aria:

— C'est vrais que tu as pris des vacacances ? Tu ne m'as rien dit.

— Ouais, c'était pas prévu.



J'essayais de trouver une explication, un motif mais rien.
Pourquoi Anas a fait ça ? Je ne comprend pas, et je n'ai aucune réponse à donner à Aria. C'est la honte, je vais lui dire quoi ? Que c'est Anas qui en a décidé ainsi ?


— Bref, j'avais besoin de te parler.

— Tout va bien ?

— Ouais, t'en fait pas. On parlera plus tard.

— Ok, prend soin de toi.

— Toi aussi.




Je tourne en rond à la maison, je ne sais pas quoi faire mais surtout, je me pose des questions. Anas ne m'a donné aucune justification, aucune explication. Simplement « je voulais que tu restes à la maison ».
Peut-être qu'il veut me prépare une surprise, des vacances comme la dernière fois en Corse.



Je prépare à manger pour ce soir, et juste après j'ai pris un gros packet de biscuits aux chocolats avec moi avant de m'installer devant la télévision.

J'attendais Anas pour lui poser toutes ces questions, les heures passent, encore et encore. Il est maintenant 3h du matin et toujours rien.


(...).

Des lèvres humides se posent sur mon visage, j'ouvre les yeux et tombe sur ceux d'Anas.


— C'est moi ma chérie.



J'étais morte de fatigue, il m'enlace et me porte avant de me border dans notre lit. J'étais trop fatiguée pour lui parler, ça attendra demain.


DouniaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant