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Ce matin je me suis réveillée plus énervée qu'hier, comment ils ont pu prendre cette décision, ils ne m'a connaissaient pas ou quoi ?

J'y ait pensé toute la journée, et en fin d'après-midi j'ai craqué et j'ai pris la décision d'aller les voirs.
Dans la voiture j'ai conduis super vite, et je me suis rendue chez ma Tante Myriam.

En entrant chez elle je suis tombée sur ma cousine Jannah que j'ai à peine saluée, dans le salon il y avait Souleyman, Djibril, Naïma, Myriam et Sarah.
Ils étaient tous surpris de me voir ici.




— Salam Doudou dit mon oncle

— Vous allez vraiment enterrer Maman en Libye ?

— Déjà tu pourrais dire bonjour. Dit mon oncle Djibril

— Vous allez l'enterrer en Libye ? je répète en colère

— Ouais ! répond Souleyman

— Mais vous jouez à quoi ? Toute sa famille la déteste ! Elle aurait aimé être enterrée auprès de papi !

— C'est plus compliqué que ça dit Djibril

— C'est une décision qu'on a prise tous ensemble ajoute Myriam

— Tous ? C'est qui « tous » ?

— Je te rappelle que tu n'es pas venu une seule fois nous voir ou même demander des nouvelles de qui que ce soit ici ! Dit Souleyman. Si ton mari n'était pas là, on aurait même pas eut de tes nouvelles t'es vraiment une égoïste !

— Moi égoïste ? Criai-je, C'est vous les putain d'égoïste, vous n'êtes même pas capable de respecter ses vœux.


Mon oncle Souleyman s'est levé , aussitôt Djibril l'a retenu.

— Quoi tu veux me gifler à nouveau ? Bah vas y, lâchez le.

— Dounia tu ferais mieux de rentrer te calmer un peu dis Myriam


Je me sentais trahie, j'avais l'impression qu'on m'excluait de cette famille. Naïma me regardait avec tristesse, tout comme mes tantes, mon oncle Djibril me regardait déçu et Souleyman voulait clairement m'en mettre une.




— Allez vous faire voir dis-je en donnant un coup dans la table qui se retourna

Je suis sorti sous les cris de mes oncles qui m'ordonnaient de revenir.

Dans la voiture, je me suis mise à pleurer, j'étais vraiment au bout de ma vie. Je n'ai plus aucune famille désormais, c'est officiel. Qu'ils aillent se faire voir, je n'ai pas besoin d'eux, et ils n'ont pas besoin de moi non plus.

(....)

Lorsque je suis rentrée, Anas était assis sur le canapé, lorsqu'il a vu mon visage il m'a ouvert ses bras, je m'y suis réfugiée en me retenant de pleurer.



— Ta soeur m'a appelée, elle m'a tout raconté. Dou t'as vraiment abusé

— Commence pas s'il te plaît dis-je en me relavant

— Ouais. Tu parles trop mal à tes oncles, ça reste ta famille, tu ne peux pas t'adresser à eux comme ça.

— Donc t'es de leur côté là ?

— Non arrête, je ne suis du côté de personne.

— Ah Ouais ? Bah tu devrais être de mon côté en fait !


DouniaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant