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Azem était toujours là, à côté de moi en train de caresser mes cheveux.



— Doucement dit-il en me voyant me redresser brusquement.




Je me suis assise, j'étais tellement crispée que j'ai planté mes ongles dans le canapé.


— Dounia je comprends que tu sois choquée dit-il en mettant sa main dans mon dos.

— Ne me touche pas dis-je en frissonnant

— Pourquoi tu tremble ? T'as peur de moi maintenant ?

— Oh mon Dieu dis-je désespérée en me rendant compte de la situation

— Dounia regardes-moi...

— Je peux pas ! Azem tu es un criminel.

— Arrêtes de dire ça, Dounia je l'ai fait pour toi. J'ai toujours tout fait pour toi !

— Je ne t'ai jamais demandé tout ça !




Je me suis levée pour sortir, mais Azem me rattrape par le bras.



— Tu vas me trahir Dounia ? Tu serais capable d'aller voir la police ?

— Pourquoi tu vas me tuer moi aussi ?

— Dounia comment tu peux dire ça ?


Il se rapprochait de moi à nouveau, puis il m'a pris dans ses bras. Je me suis mise à crier en le griffant, mais il ne bougeait pas, j'ai compris que c'était pour me bloquer. Il ne voulait pas que je partes.



— Lâche moi !

— Je veux pas que tu partes dit-il dans le creux de mon cou. Dounia crois-moi je l'ai fait pour toi.




Je l'ai poussé de toute mes force pour enfin le détacher de moi, il allait revenir à la charge mais j'ai ramassé une casserole et je l'ai frappé à la tête avec.
Azem s'est agenouillé en tenant sa tête, je l'ai frappé une deuxième fois puis il s'est évanoui.

Je pouvais enfin respirer, j'ai courut dans ma chambre, j'ai ramassé une valise et j'ai mis toutes mes affaires dedans en vrac. Je n'ai même pas regardé les vêtements que je prenais, j'ai tout mis à l'intérieur.
En quelques secondes j'étais prête à partir, j'ai ramassé mon sac à main, mes clefs et je suis sortie de la maison dans même regarder Azem.

Sous la pluie j'ai courut jusqu'à ma voiture, j'ai jetté ma valise dans le coffre puis je suis montée dans ma voiture. J'ai démarré et je suis partie.



(...)



Ça fait déjà deux heures que je conduis, sans trop savoir où aller, toujours en train de pleurer, avec la pluie sur le par-brise je ne vois plus grand chose.

Mon téléphone sonne, il était bloqué dans le creux du siège côté passager, j'essaie de le prendre tout en regardant la route qui est super glissante.
J'ai enfin pu le sortir, lorsque j'ai décroché j'ai entendu la voix grave d'Azem.



— Dounia qu'est-ce que tu as fait ?

— Lasse-moi tranquille.

— Je suis derrière toi, il faut que tu t'arrete.



J'a jetté un coup d'œil dans le rétroviseur, effectivement il était là, j'ai paniqué alors j'ai accéléré.


— Dounia tu peux pas conduire comme ça avec ce temps, la route est glissante s'il te plaît arrête toi.

DouniaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant