Un mois plus tard.
Je vie ma meilleure vie avec mon fiancé, cette fois on a plus besoin de se cacher, tout le monde sait qu'on vit ensemble. Anas est vraiment aimé de tous, même si mon oncle Djibril reste assez méfiant.
Mais ça fait aussi un mois que tout le monde me supplie pour que j'aille rendre visite à mon père pour lui présenter Anas.
Je refuse encore et encore, même Anas voulait céder mais je lui ait interdit d'y aller. Il a tué ma mère avec ses enfants, jamais je ne pourrais lui pardonner.
Anas veut y aller par respect, mais je l'ai menacé plusieurs fois, si il y va, je ne lui adresserai plus la parole.Apres ma longue journée de travail, j'ai pris la route pour rentrer à la maison. Lorsque je m'arrête à un feu rouge, je remarque qu'il y a une arme sur le siège côté passager. J'ai un peu paniqué, mais ça doit être à Anas. Pourquoi est-ce qu'il a laissé son arme dans ma voiture ?
Le bruit klaxon sort de mes pensées, le feu était devenu vert, j'avance et rentre à la maison. Une fois là-bas, j'ai attendu pas mal de temps avant qu'Anas rentre.
— Salut chérie ça va ? Dit-il en me faisant un bisou sur la joue
— Ça va. T'as passé une belle journée ?
— Ouais, un peu difficile mais ça va.
— Dis pourquoi il y a ton arme dans ma voiture ?
— Quoi ? De quoi tu parle ? Mon arme est sur moi. Pourquoi est-ce que je l'aurait laissé dans ta voiture ?
— Mais...
— Quoi ? Demande Anas en attendant la suite de ma phrase.
Je ne comprends plus rien, d'où est-ce qu'elle sort dans ce cas ?
Qui l'a mise ici ? Et si c'était le même coup que la dernière fois ? Et si c'était en rapport avec l'homme décédé en Grèce ?— Anas il y a une arme sur le siège de ma voiture.
— T'es sérieuse ?
— Oui, j'avais peur de la toucher.
Anas prend mes clef de voiture et sort de l'appartement. J'attends à la maison, en me posant des millier de questions. Et si c'était l'arme avec laquelle Azem a tué cet homme ? Je n'aurais pas dû le dire à Anas, il va finir pas suspecter quelque chose.
Une dizaine de minutes plus tard, il rentre avec l'arme en main, l'air rassuré.
— Tu m'as fait une blague ? Demande Anas confus
— Non pourquoi ?
— C'est une arme en plastique Dou dit-il en souriant avant de la jeter sur le canapé.
Je soupire de soulagement, j'ai vraiment cru que c'était une vraie.
— Elle n'est pas à toi ?
— Ça doit être un truc aux petits frères d'Aria, je les ait déposés la dernière fois je mens
— Tu avais l'air d'avoir peur, il ne faut pas. Je ne met pas mon arme n'importe où t'en fait pas.
Anas part à la salle de bain prendre sa douche pendant que je réfléchis. Je n'ai pas déposée cette arme ici, et personne n'est entré dans ma voiture. C'est sûrement un message.
(...)
Le lendemain soir, après le travail je suis allée manger dans un restaurant avec Aria. On discutait de tout et de rien
— Tu sais le flic là ?
— Il s'appelle Wojtek. C'est un ami d'Anas
— C'est quoi ce prénom ?
— C'est un polonais
— Putain les mecs de l'est ce sont vraiment les plus beaux. Anas il peut pas me le présenter ?
— T'es en couple je répond en mangeant une frite.
— Je plaisante. Pour rien au monde je vais voir ailleurs, j'ai l'homme de ma vie.
On a passé toute la soirée ensemble à radoter sur pleins de sujets, ça fait du bien de passer un moment entre fille. Ces derniers temps, Anas et moi sommes tout le temps collés, on fait tout ensemble, au point que je ne consacre plus tellement de temps au reste de mon entourage.
Ce soir, lorsque je suis rentrée, j'ai refermé la porte derrière moi, et je remarque que mes bottes sont mouillées.
Lorsque je regarde au sol, je vois que je suis au milieu d'une marre de sang. J'ai hurlé, au milieu il y avait un mot plastifié:
« Je sais ce que tu as fait »
Tout mon corps tremblait, et si quelqu'un était présent dans l'appartement ? Je ne pouvais pas appeler Anas, ni la police, on me poserai des questions, des questions auxquelles je ne peux pas répondre.
Je suis allée dans la cuisine, j'ai pris un couteau et j'ai fait le tour de l'appartement mais personne. Ça se voyait que je sang et le mot avaient été glissé sous la porte.
J'étais sous le choque devant cette scène. Et si c'était du vrai sang ?
Je ne penses pas, ça doit être du faux.Et si on s'en était pris à Anas ? Je l'appelle directement en déposant mon couteau sur la table.
— Ouais ça va ?
— Ça va. T'es où ?
— Je suis encore au travail pourquoi ? T'as besoin de quelque chose ?
— Non c'est bon, je voulais juste savoir si tu allais bientôt rentrer.
— Sûrement dans une heure.
— Ok à ce soir.
— À ce soir.
Je me suis dépêchée de prendre une serpillière pour nettoyer tout ça, avant qu'Anas arrive.
Ça m'a pris une bonne demi-heure, je pleurait en meme temps. Je pleurait de rage, pourquoi on me fait ça ?
Mes vêtements étaient complètement tachés, la serpillière décolorée, j'ai dû tout jetter à la poubelle.Lorsqu'Anas est rentré, tout était dans l'ordre, moi j'étais couchée dans le lit, en train de réfléchir à ce qui m'arrivait. Anas m'y a rejoint:
— Ça va ?
— Oui.
— T'as l'air bizarre.
Et si je lui en parlait ? Il pourrait peut-être faire quelque chose ? D'un coup la voix d'Azem résonne dans ma tête. Si je lui en parle, je devrais lui raconter ce qu'il s'est passé, et ça m'est impossible. Je ne sais pas comment il va réagir.
— Ça va ne t'en fait pas dis-je en l'embrassant.
Anas m'embrasse de plus belle en me tenant par le menton, en quelque secondes il était sur moi, la tête dans mon cou, ses mains se baladent un peu partout sur mon corps avant qu'il passe à l'acte.
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Dounia
RomanceDounia signifie « vie » en arabe. Fille de l'amour fou et passionnel entre Maher et Chaza, Dounia nous raconte son histoire pleine de mystères. (Écriture terminée) (Lire « Chaza » n'est pas nécessaire pour la lecture de cette œuvre)