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1 mois plus tard.

— Anas lâche moi je ne plaisante pas là !


Il ne répond pas, j'avais tout son poids sur moi, je n'arrivais plus à respirer puisqu'il s'amusait à me chatouiller.




— Anas s'il te plaît je n'arrive plus à respirer je répète en prenant des pauses

Dis moi que tu m'aime.

— C'est bon ! Je t'aime, je t'aime !




Il retire la couvertures de la tête, toujours sur moi.




— Moi aussi je t'aime.

— Enlève ton gros corps de moi là





Anas se leve et se met à côté de moi.



— Je t'aime aussi dit-il avant de m'embrasser



Automatiquement je souris et l'embrasse en retour. Je l'aime vraiment mon Anas.

Déjà un mois est passé depuis que j'ai changé de travail, et franchement, c'est la meilleure décision que j'ai prise. Tout se passe super bien, mes collègues sont géniaux, je m'entends avec tout le monde, et mon salaire est plus élevé. Je suis très reconnaissante envers Anas, et de jour en jours mes sentiments pour lui se font plus grands. Il est toujours là pour moi, il m'aime et me le prouve tous les jours. Que demander de plus ?

Il est parfait. Mais moi est-ce que je suis parfaite ? Je ne sais pas trop. Le baiser avec Azem me revient à l'esprit, ce n'est pas comme si je l'avais trompé, mais je regrette quand même. D'ailleurs je ne l'ai plus revu depuis, et j'ai decidé de le bloquer. Je ne veux plus de lui dans ma vie, il me rappelle que de mauvais souvenirs. On ne devrait pas se fréquenter.




Je vais devoir y aller là dit Anas en se levant

— Tu peux me déposer chez moi ?

— Pour quoi faire ?

— Je vais aller prendre quelques affaires.

— Ok, t'es prête ?

— Oui.

— Ok sort alors.




Je prends mon sac et sort de la maison, Anas était de bonne humeur aujourd'hui et moi aussi. Je lui faisais pleins de bisous sur la joue en attrapant son menton dans mes mains. Un grand sourire prenait tout son visage.


J'aime trop quand t'es comme ça sourit Anas



On est allé chez moi, j'ai ramassé toutes les affaires dont j'aurais besoin pour la semaine. Anas attendait patiemment dans le salon. Je pense que je devrais aller chez ma grand-mère quelque jours, ça fait longtemps. Je passe tout mon temps avec Anas, il ne faut pas que j'oublie ma famille.



— Tu peux y aller.

— Non, je te ramène à la maison d'abord.

— Finalement je penses que je vais appeler ma soeur pour qu'elle me ramène quelques jours chez ma grand-mère.

— Dounia t'es sérieuse ?

— Mais je dois profiter d'eux aussi, depuis le début des vacances je suis avec toi.

— Et tu reviens quand ?

— J'en sais rien, sûrement dans quelques jours. Ça va tu pourras tenir dis-je en tenant son visage entre mes mains.

DouniaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant